Un juge fédéral américain a condamné à six mois de prison ferme un pilote d’United Airlines pour avoir été contrôlé en état d’ivresse alors qu’il avait effectué un vol depuis Austin vers Denver en décembre 2009 et qu’il allait prendre à suivre les manettes d’un Embraer 170. Ils seront suivis par six mois de détention chez lui, plus deux ans  de suivi. Le 8 décembre 2009 au matin, le vol 7687 d’United Express opère son vol depuis Austin au Texas vers Denver au Colorado. Dans le cockpit, le commandant de bord Obodzinski croit détecter une drôle d’odeur. A l’atterrissage à Denver et après avoir humé une grande bouffée d’air du côté du co-pilote nommé Aaron Cope, il en déduit que cette odeur provient bien de son haleine puant l’alcool. Il lui conseille d’aller se faire contrôler à l’éthylotest ou de se faire porter malade. « Bien, je pense que je ferai mieux de me faire porter malade alors », lui répond Cope qui doit ensuite prendre les commandes d’un Embraer 170 (70 à 80 places à bord). Finalement, Obodzinski en fait part à ses supérieurs par téléphone, pendant que le co-pilote procède à l’inspection d’après-vol. Ses supérieurs lui demandent de l’escorter pour un contrôle d’alcoolémie qui se révèlera positif à hauteur de 0,094 %, soit deux fois plus que ce qu’autorise la FAA, l’Administration fédérale de l’aviation américaine  (0,04%). Le pilote a reconnu être allé dans un bar avec un ami la veille de ce fameux vol, puis avoir acheter des bières dans une station service qu’il a bues dans son hôtel avec deux personnels de cabine. Aaron Cope, 33 ans, a donc été déclaré coupable par une cour de justice américaine du district du Colorado d’avoir mis en péril la vie des passagers alors qu’il était sous l’influence de l’alcool. Six mois de prison ferme (à partir du 3 janvier 2012), puis six mois en résidence chez lui (dont les trois premiers mois en portant un bracelet électronique). Il risquait jusqu’à 15 ans de prison et une amende de 250 000 dollars.