Marche arrière dans la politique d'Air France sur la révision de ses avions en Chine, avec une annonce d'Alexandre de Juniac, PDG d'Air France qui a annoncé l'arrêt temporaire de son contrat de maintenance avec Taeco, la société chargée de la faire pour certains de ces gros porteurs. Après la découverte de 30 vis manquantes sur un A340 d'Air France qui avait été inspecté par Taeco, une société chinoise de maintenance, le nouveau patron d'Air France a décidé de suspendre  temporairement son contrat avec les Chinois : « On a arrêté d'envoyer nos avions pour l'instant » chez Taeco, a-t-il déclaré, précisant en outre qu'une enquête d'Air France était en cours, et qu'il faudrait attendre « quelques jours » avant d'avoir les résultats, le transporteur regrettant « un défaut de qualité tout à fait regrettable ». Pourtant, Air France n'avait pas, dans un premier, annoncé vouloir remettre en question son contrat avec Taeco, société leader dans l'entretien des gros porteurs avec comme clients des compagnies aériennes majors comme Lufthansa, British Airways, American Airlines, Japan Airlines ou Emirates. Au contraire, elle s'était expliquée sur son nouveau site Corporate dans un article décryptage (aujourd'hui retiré). Le choix d'une société extérieure, dont le siège est à Xiamen en Chine, ne concerne qu'une petite partie  (10 % de sa flotte long courrier, des gros porteurs B747 et quelques A340), la majorité des avions Air France, ainsi que ceux pour d'autres compagnies, ont leur opération de maintenance au sein de la compagnie, indiquait Air France sur son site. L'A340 était même le second A340 envoyé à Xiamen. Taeco assure tout de même la maintenance de 10 B747 depuis quatre ans. « Nous faisons appel à Taeco qu'en cas de surcharge de travail, ce qui est très ponctuel », a indiqué Alexandre de Juniac, soi « entre 5 et 7 avions par an ». Le coût de ces visites, programmées tous les six ans et durant un peu plus d'un mois, s'élève à plusieurs millions de dollars » selon un autre responsable d'air France. Plusieurs syndicats avaient dénoncé la sous-traitance de ces appareils par une société étrangère, rappelant aussi qu'un précédent B747-400 avait eu le droit à une maintenance défaillante par Taeco, certaines parties du fuselage ayant été repeintes avec une peinture inflammable.