Ray Conner, le nouveau président directeur général de Boeing a fait un point sur les nouveaux modèles en cours de développement parmi lesquels la plus grande version du 787 et le 777X, ou le rythme des livraisons dans les mois qui viennent. Le 787-9, plus gros modèle en vente du Dreamliner avec 250 à 290 places en trois classes, dont la compagnie de lancement est Air New Zealand, devrait venir sur le marché à partir de 2014, soit  sans retard ni avance par rapport au dernier planning prévu, a indiqué Ray Conner, récent PDG de Boeing lors d’une de ces rares apparitions le 14 septembre dernier. Rappelons que le 787-9 possède 304 commandes à ce jour contre 520 pour le 787-8 qui lui, est déjà dans les lignes d’assemblage avec 19 livraisons à ce jour, les deux dernières compagnies l’ayant réceptionné étant LAN Chile Airlines et Air India. D’ailleurs, le PDG a indiqué vouloir parvenir à livrer cinq Dreamliners par mois à la fin de cette année, avec une montée en cadence progressive qui lui permettra d’arriver à son objectif de 10 Dreamliners livrés grâce à trois lignes d'assemblage d’ici fin 2013. Rappelons que le rythme aujourd’hui de l’usine de Caroline du Nord est de deux par mois. Concernant les autres programmes, le patron s’est montré enthousiasmé par l’arrivée du monocouloir remotorisé 737 MAX : « c’est juste ... fabuleux, il excède de beaucoup les espérances que nous avions initialement ». 787-9 et 737-MAX sont les deux axes prioritaires à court terme, l’autre grand chantier en développement étant le 777X, avec deux nouvelles versions à plus longue échéance de son best seller à long rayon d’action, déclinés en B777-8X (353 sièges) et B777-9X (407 sièges). Ces derniers seront capables de venir titiller l’A350-1000 d’Airbus, ce dernier devant pénétrer le marché à l’horizon 2017. Boeing va augmenter la cadence de production de 7 B777 par mois aujourd’hui à 8,3 d’ici fin 2013 et de 35 B737 par mois aujourd’hui à 42, toujours d’ici fin 2013. Il prévoit aussi de faire monter la cadence de production du 747-8i, à deux par mois, mais sans se montrer aussi optimiste sur une telle cadence maintenue, en raison d’un marché cargo qui s’est « tari », malgré une demande qui devrait rester en raison du pétrole cher. Rappelons que l’ultime version du Jumbo Jet se vend principalement en version cargo.