Huit interpellations et trois blessés : c’est le bilan des affrontements qui se sont poursuivis ce samedi après une première épreuve de force qui a vu le déploiement de 500 gendarmes hier pour y déloger les squatteurs. L’accalmie de la nuit aura été de courte durée. Ce samedi, les affrontements très vifs se sont poursuivis, les uns et les autres essayant de conserver leurs positions. Aux jets de cocktails molotov, fusées de détresse, pierres et bouteilles en verre par les opposants hostiles  au projet d’aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, les forces de l’ordre ont répliqué par ceux de grenades lacrymogènes ou assourdissantes. Le bilan faisait état à la mi-journée de huit interpellations. Deux opposants sont blessés ainsi qu’un gendarme victime d’un trauma sonore. Vendredi déjà, deux journalistes de TF1 et M6, ainsi que deux gendarmes et un opposant avaient été blessés. L’objectif des forces de l’ordre est de faire évacuer les campements temporaires, y compris dans les arbres à 10 mètres du sol, érigés par les squatteurs, afin de libérer la place aux engins de chantier chargés de les détruire. Les opposants contestent l’utilité publique d’un nouvel aéroport, affirmant que celui de Nantes Atlantique est loin d’être saturé et qu’il peut en outre être amélioré.