La compagnie aérienne Japan Airlines a annulé 38 vols opérés en Boeing 787 Dreamliner entre Tokyo et San Diego ou Boston en mars, Thomson Airways annonçant de son côté le remboursement de 10 livres à tous les passagers ayant payé cette prime pour voler sur le nouvel appareil. Si la compagnie japonaise est moins touchée que sa rivale All Nippon Airways par l’immobilisation au sol de tous les Dreamliner en service depuis le 16 janvier dernier, suite à des problèmes de batterie au lithium-ion, ses deux routes vers les Etats-Unis en souffrent : du 1er au 30 mars 2013, quelques 3020 passagers ne pourront pas se rendre vers les deux villes où le 787 était déployé. L’aéroport de Boston – Logan est celui où une batterie du Dreamliner de Japan Airlines a pris feu, tandis que la route de San Diego avait été inaugurée en décembre dernier. Boeing a livré sept des 45 Dreamliner commandés par JAL, qui les avait également déployés vers Pékin, Moscou ou Delhi. Côté Grande-Bretagne, Thomson Airways a annoncé le rembourser la prime de 10 livres (11,6 euros) payée par les clients qui voulaient absolument voyager sur le Dreamliner - si aucune livraison n’intervient d’ici fin mars. La filiale britannique du groupe TUI Travel devait recevoir ce mois-ci le premier des huit 787 commandés pour elle (13 en tout pour le groupe), et les déployer à partir de mai sur une trentaine de séjours en Floride et au Mexique, depuis les aéroports de Manchester, Gatwick, East Midlands et Glasgow (elle ne vendra pas de vols secs en Dreamliner). Thomson Airways, qui les a configurés pour accueillir 47 passagers en Premium et 244 en Economie, promet également le remboursement de la différence si les appareils de remplacement ne comportent pas de classe Premium (comme c’est le cas pour ses 757-200 ou certains de ses 767-300ER), et permet l’annulation des réservations aux conditions habituelles (perte du dépôt de garantie, taxe de 50 livres jusqu’à 21 jours avant le départ prévu). Quant au PDG d’Emirates Airlines Tim Clark, il a prévenu que les choses allaient « empirer avant de s’améliorer » pour les clients du Dreamliner, exprimant au passage sa tristesse pour Boeing.