Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Assemblage du troisième Airbus A350 XWB
Publié le 26 février 2013 à 09h00 par François Duclos
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vol de nuit a commenté :
26 février 2013 - 9 h 31 min
Quelque chose qui me frappe : durant la phase d’assemblage du 787, de très nombreux problèmes se sont fait jour, problèmes de structure, problème de fuselage plastique fabriqués par les italiens … qui n’ont cessé de repousser la sortie de l’appareil.
Le 350 est à peu près équivalent au 787 en termes de challenge technique et d’innovation, mais tout semble bien fonctionner : alors ? retour d’expérience du 787 qui bénéficie à Airbus ou modèle de construction différent ? (le 787 ayant sans doute pêché par une trop ambitieuse délocalisation de la fabrication de nombreux composants)
Quelqu’un aurait un avis éclairé ?
Fauconnier a commenté :
26 février 2013 - 14 h 51 min
Je ne suis pas un grand expert en aéronautique mais je suis avec la plus grande attention le monde des avions depuis très longtemps. Je ne sais si Airbus a pu profiter des déboires de son concurrent mais je pense que la réponse se trouve dans le fait qu’Airbus a construit le 380 entre le 330 et le 350 bénéficiant de l’expérience du très gros porteur alors que Boeing est reparti de zéro pour utiliser les nouveaux alliages et composites.C’est une remarque qu’on trouvait sur les sites bien informés. Cependant, je ne le souhaite pas, le 350 ne vole pas encore!!!! Wait and see.
Antoine a commenté :
9 mars 2013 - 13 h 21 min
Votre deuxième hypothèse est la bonne !
Les principes constructifs choisis par les deux constructeurs sont différents. Alors que Boeing a choisi de fabriquer ses tronçons en une seule pièce, Airbus est resté beaucoup plus prudent en séparant la fabrication des cadres de la peau+lisse, qui sont assemblé par la suite de manière classique. Les deux principes ont leurs avantages et inconvénient. A savoir pour boieng des problème de retrait sur ces pièces lors de cuisson par autoclave ce qui entraine des diamètres de fuselage diffèrent entre tronçon (plus de 3 cm parfois). Ils ont jeté 3 pointe avant, avant de maitriser leur technologie. L’avantage étant un gain de poids du au nombre inférieur de pièce d’assemblage/rivet. Les choix d’Airbus sont aussi pertinent malgré un poids légèrement supérieur, l’assemblage étant moins risqué et les réparation si la structure est endommagé plus facile et moins cheres (plus facile de changer un panneau peau+lisse qu’un tronçon entier voir 2 si le dommage est en zone de jonction).
Rantanplan a commenté :
26 février 2013 - 11 h 24 min
Ou alors..
Les problèmes ne sont pas encore apparents ou n’ont pas impactés les dates de livraisons donc pas encore publique.
Tout pourrait etre parfait aussi mais cela serait exceptionnel pour une nouveau modèle d’avion. Sait on jamais ceci dit…
Antoine a commenté :
9 mars 2013 - 13 h 32 min
Pas de problème pour l A350 pour le moment, et sans doute pas de retard pour le premier vol. Il faut mettre en perspective les retards sur les précédents programmes. L’A380 c’est du jamais vu comme avion. deux pont c’est a peu près 2 fois plus de boulot,comme deux avion en un quand a l’A400M la techno des turboprop ultra puissant ainsi que les specification militaire propre était une première pour Airbus.L’ A350 est beaucoup moins risqué on reste dans un domaine connu chez airbus, voire un domaine d’expertise au vu du succes de l’A330
BIO a commenté :
26 février 2013 - 13 h 00 min
ou alors…. ça fait plus de 40 ans qu’Airbus assemble des tronçons d’avion en provenance d’endroits divers et variés et a donc toute l’expérience nécessaire à cette tâche contrairement à Boeing qui n’avait jamais autant externalisé auparavant.
Damdam a commenté :
26 février 2013 - 14 h 17 min
Il y a eu quelques problèmes d’alignements sur les ailes, mais c’est plus de la calibration à refaire pour la suite, donc avec un impact modéré sur le délais (de ce que j’ai compris).
Stw Galley a commenté :
28 février 2013 - 3 h 42 min
De mémoire, sur le 787, n’etait ce pas plutôt des problèmes de “compatibilité” entre des tronçons de matières composites différentes ?!?…
De plus ce qui est “facile” à faire (!!!…) pour 1 prototype peut poser d’énormes problèmes au stade de l’industrialisation, de la mise en œuvre sur une chaine de fabrication…
Effectivement, la manière de faire AIRBUS (fabrication de tronçons sur différents sites puis assemblage final à TLS) fait qu’ils maitrisent déjà complétement ce process.
BOEING a du apprendre de A à Z, avec un produit totalement nouveau et innovant qui plus est. Une révolution pour le géant de Seattle.