Le nouvel aéroport de Doha - Hamad International (HIA) a confirmé le nom des dix compagnies aériennes qui y déménageront le 1er avril 2013 pour son « soft opening », les passagers de Qatar Airways devant patienter jusqu’à la fin de l’année. Les avions d’Air Arabia, Air India Express, Biman Bangladesh Airlines, Flydubai, Iran Air, Nepal Airlines, Pakistan International Airlines, RAK Airways, Syrian Air et Yemen Airways seront les premiers à opérer régulièrement depuis le nouvel aéroport de la capitale qatarie. Les sept compagnies régulières et trois low cost abandonneront donc l’aéroport international de Doha (DIA) pour HIA, où elles doivent opérer environ 222 vols par semaine dès le début du mois prochain au terminal B, qui sera complètement opérationnel (en même temps que la tour de contrôle et la piste est, la plus longue). Un service de navette sera mis en place entre les deux aéroports, et HIA bénéficiera de stands de taxis et limousines dès son ouverture, ainsi que d’un parking pour les véhicules personnels. Rappelons que Qatar Airways a remis à la fin de l’année son déménagement, après le report de quatre mois de l’inauguration – un délai qui l’avait poussée à porter plainte contre le consortium germano-qatari LDI, à qui elle demandait 600 millions de dollars de compensation pour entre autres la non-finition des 29 salons d’affaires dans les délais impartis. Elle opère depuis sa base de Doha vers 125 destinations dont Paris, toutes les opérations devant être transférées d’un aéroport à l’autre en 24 heures. La date de déménagement des British Airways, Egyptair, Emirates Airlines, Etihad Airways, Gulf Air, Kuwait Airways, Lufthansa, Royal Jordanian, Turkish Airlines et autres United Airlines n’est pas encore connue. Le nouvel aéroport de Doha, géré par la compagnie qatarie, coûtera environ 15,5 milliards de dollars et doit pouvoir accueillir 28 millions de passagers par an contre 21 pour l’aéroport actuel (une capacité déjà atteinte, à plus de 80% par la seule Qatar Airways). De futures phases d’extension lui permettront de gérer d’ici 2018 50 millions de voyageurs chaque année.