La compagnie aérienne low cost easyJet propose désormais dans 27 aéroports européens un accès prioritaire aux contrôles de sécurité pour les passagers d’affaires en possession d’un billet Flexi. Elle a en outre révélé des pertes semestrielles divisées par deux. Disponible dans les aéroports de Paris – CDG et Orly depuis l’année dernière, le coupe-file gratuit pour les voyageurs ayant opté pour le tarif Flexi est proposé en mai 2013 dans 27 aéroports par la spécialiste britannique du vol pas cher, soit « 54% du réseau affaires » : Bâle – Mulhouse, Genève, Aberdeen, Athènes, Budapest, Cologne - Bonn, Düsseldorf, Edimbourg, Glasgow, Faro, Hambourg, Lisbonne, Liverpool, Londres (Gatwick, Southend et Stansted), Milan - Malpensa et Linate, Munich,  Porto, Prague, Newcastle, Rome - Fiumicino, Tallin et Venise. EasyJet étendra ce service progressivement lors des prochains mois à d’autres aéroports de son réseau. En   2012, la low cost a « déjà transporté plus de 10 millions de voyageurs d’affaires qui apprécient les prix compétitifs et les prestations de qualité proposés à travers le réseau de la compagnie », un « critère clé pour attirer et fidéliser la clientèle d’affaires ». Le tarif Flexi, disponible à partir de 91€ TTC l’aller simple, est ainsi proposé depuis 2011 et permet entre autres des changements illimités de date de vol, le choix du siège et un bagage en soute gratuit, ou l’embarquement prioritaire – et donc l’accès prioritaire aux contrôles de sécurité. EasyJet a révélé hier des pertes semestrielles quasiment divisées par deux (72 million d’euros au lieu de 132 entre octobre 2012 et mars 2013), ses revenus étant sur la même période en croissance de 9,3%. Une « solide performance démontrant l'avantage structurel de la compagnie sur le marché court-courrier européen face à la concurrence des compagnies à bas coût et traditionnelles, et la poursuite de sa résistance dans un contexte économique européen difficile", selon sa directrice générale Carolyn McCall, qui assure que les « perspectives pour le second semestre et la forte réduction de la perte du premier semestre signifient qu’easyJet s'attend à dégager des retours sur investissements et une rentabilité en amélioration pour l'exercice s'achevant le 30 septembre 2013 ». La dirigeante a d’autre part annoncé être dans les « étapes finales » avant de choisir les Airbus A320neo ou Boeing 737 MAX pour une prochaine commande d’environ 200 avions. Ces monocouloirs remotorisés n’étant pas disponibles pour easyJet avant 2017 au plus tôt, ce contrat devra s’accompagner d’un « pont » pour assurer le renouvellement et l’expansion de sa flotte jusqu’à leur livraison. Si une annonce pendant le Salon du Bourget le mois prochain reste possible, Mme McCall a rappelé que la low cost « annoncera cette année si elle recommande ou pas cette acquisition », qui dépendra bien sûr des conditions financières consenties par les constructeurs.