En fait les plateaux-repas à bord, même ceux servis en classe économique, ne sont pas si mauvais, mais c'est l'altitude qui altère notre perception des choses, explique avec sérieux un article du site 7sur7. Déjà au sol, l'humidité dans une cabine d'avion diminue de 12%. Une fois dans le ciel, la combinaison de l'air sec et des variations de pression réduit la sensibilité de nos papilles. Notre perception du goût, salé et sucré, diminue de 30% en altitude. "Si vous mangez la même barquette au sol, vous seriez surpris de constater que le poulet est épicé comme il faut ! " assure l'article de 7sur7. Notre odorat - duquel dépend également le goût - est lui aussi affecté. En avion, la pressurisation de la cabine fait gonfler nos muqueuses et bloque le passage de l'odeur. Et lorsque la cavité nasale est desséchée, notre cerveau ne détecte pas correctement les odeurs. Bien entendu, quand on ne sent rien, on perd une grande partie de la saveur d'un aliment. La faute aussi au bruit ! Quand on mange avec un bruit de fond permanent (comme l'est celui des moteurs d'avion), on a l'impression que la nourriture est moins salée ou moins sucrée que lorsqu'on mange dans le silence, conclut 7sur7.