Les bateaux chargés de retrouver des traces du vol MH370 convergent vers la zone où un bateau chinois a détecté un signal sous-marin afin de confirmer s’il provient bien des boîtes noires du B777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars dernier. Plus que quelques jours ou quelques heures avant que les boîtes noires n’arrêtent théoriquement d’émettre. Il n’y a pas de temps à perdre alors que le bateau chinois Haixun 01 a détecté samedi un signal à environ 25 degrés de latitude sud et 101 degrés de longitude est dans l’océan Indien, de fréquence 37,5 kilohertz (kHz). Or, l’espoir est permis quand on connaît la spécificité de cette fréquence. C’est la même que celle émise par les signaux des boîtes noires. « On ne la trouve pas dans le bruit de fond de l'océan, provenant par exemple des baleines ou d'autres mammifères marins », explique Anish Patel, président de Dunkane Seacom, la firme de Floride qui a fabriqué l'appareil de détection des boîtes noires. Le Premier ministre australien Tony Abbott a toutefois voulu tempérer tout triomphalisme en indiquant qu'il s'agissait « des recherches les plus difficiles de l'histoire de l'humanité. Nous cherchons un avion qui se trouve au fond d'un océan très profond et c'est une zone très, très vaste. Nous devons faire très attention à ne pas tirer de conclusions trop hâtives » Le navire britannique HMS Echo ou autralien Ocean Shield, lourdement équipés en matériel de détection se dirigent depuis sur cette zone précise afin de confirmer la provenance exacte de ses signaux.. Rappelons qu’une douzaine d'avions et 13 bateaux participent aux recherches dans une zone de 217 000 km2 située à 1 700 km au nord-ouest de Perth, en Australie.