Publié le 1 mai 2024 à 00h03
Lufthansa: le PDG part sur de bons résultats
Publié le 5 mai 2014 à 11h00 par François Duclos
La compagnie aérienne Lufthansa a dégagé en 2013 un profit opérationnel en hausse de 62% à 697 millions d’euros, de quoi satisfaire le PDG Christoph Franz qui a officiellement passé les rênes à Carsten Spohr le 1er mai 2014.
Les bénéfices du groupe allemand l’année dernière dépassent en fait le milliard d’euros, ajusté pour les éléments non-récurrents liés au réalignement de plusieurs activités, pour un chiffre d’affaires stable à 30 milliards d’euros et un bénéfice net de 313 millions : « tous les secteurs d’activités ont été rentables et les filiales Lufthansa Technik et LSG SkyChefs ont réalisé les meilleurs résultats de leur histoire en 2013 », a indiqué Lufthansa dans un communiqué. Ce qui ne veut pas dire que le plan de restructuration SCORE a été mené à bien. Selon le PDG, près de 1,1 milliards d’euros de projets ont été identifiés pour la seule année 2014, et 900 millions supplémentaires pour l’année suivante. L’objectif reste d’atteindre entre 1,3 et 1,5 milliard de bénéfices en 2014.
Le groupe a salué Christoph Franz, qui « a travaillé dur pendant trois ans et posé d’importantes fondations pour rendre Lufthansa prête à affronter l’avenir », malgré « de forts vents contraire ». Toutes les activités passagers – Lufthansa donc mais aussi Austrian Airlines, Germanwings et Swiss – « ont fait des progrès » (la filiale belge Brussels Airlines n’est pas comptabilisée dans les chiffres du groupe). Le PDG sortant a déclaré qu’il « savait avoir demandé beaucoup aux employés, et leur était reconnaissant » ainsi qu’à la loyauté des passagers et des actionnaires – tout en réitérant sa demande au gouvernement allemande d’abolir la taxe sur l’aviation, instaurée en 2011.
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liang a commenté :
5 mai 2014 - 18 h 15 min
En voilà un bel exemple à suivre pour notre compagnie nationale !
Comme quoi on peut avoir des syndicats, faire grève, et ne pas être complètement stupide au point de faire crouler sa boîte !
Encore plus important, toutes les activités et filiales sont rentables, ce qui est loin d’être le cas du frêt, de Hop!, et de Cityjet (qui a été vendue d’ailleurs après réinjection de 65 millions). En France on se débarrasse des activités déficitaires au lieu de se redresser comme le font les allemands. Fret SNCF a quasiment disparu, Frêt aérien chez AF / KLM en chute libre, transport routier de marchandises capté en quasi-totalité par les pays de l’est (Pologne, Roumanie), la situation économique de ce secteur est catastrophique pour notre pays. Quel dommage sachant qu’avec un peu plus de rigueur et des décisions politiques appropriées, on pourrait développer ce secteur qui est extrêmement porteur !
Dakota a commenté :
6 mai 2014 - 10 h 28 min
En dehors de tout esprit polémique, on peut, en effet, constater qu’une compagnie aérienne européenne arrive à dégager des bénéfices dans une période plutôt difficile et face aux politiques commerciales très dynamiques (pour ne pas dire plus) des compagnies du Golfe et asiatiques.
Lyloo a commenté :
7 mai 2014 - 20 h 13 min
Bel exemple en effet que germanwings….
Lufthansa y transfère son moyen courrier et un partie de ses PNCs en leur proposant tout simplement:
– soit de partir sur long courrier sur une autre base que la leur (merci merci)
– soit d’être transférer chez germanwings avec leur grille de salaire (merci merci)
– soir de ficher le camp ailleurs si aucune des 2 précédentes solutions leur paraît acceptable…. (Merci patron)
Bel bel exemple en effet!!
Vous qui féliciter la force de Lufthansa, vous quitteriez votre ville du jour au lendemain avec votre famille sous le bras? Vous iriez faire le même travail mais payé moins cher dans un branche LowCost de votre propre compagnie?
Le même exemple pour Delta!! Que de louanges pour cette belle compagnie qui s’est placé sous le chapitre 11 de la loi américaine pour pouvoir effacer ses dettes et surtout avoir le droit de diminuer unilatéralement la paie de ses employés….
Fastoche du coup de faire 2,7 milliards de bénéfice dans ces circonstances….
Ça vous dit à vous, les féliciteurs de ce type de méthode qu’on vous les applique!!!!
Vous êtes incroyables
Ça !! pour demander de baisser le salaire des autres y’a du monde….
Laissez AF gérer ses problèmes toute seule, en essayant pour le moment de ne pas laisser sur le carreau trop de monde ni leur diminuer leur salaire amplement mérité! (Sol/vol)
liang a commenté :
8 mai 2014 - 16 h 08 min
Moi personnellement, je préfère suivre la voie de Germanwings que celle d’Air Berlin qui cumule les pertes à n’en plus finir et aurait déposé le bilan à coup sur sans le soutien d’Etihad derrière.
Etant comptable de profession, et ayant vécu ce genre de situations avec un transporteur routier de voyageurs dernièrement dont le raisonnement était “on ne touche ni aux emplois ni aux salaires”, résultat 1 an après liquidation judiciaire de la société. Si AF et la SNCF entre autres n’étaient pas des opérateurs publics, il y a longtemps qu’elles auraient disparu de la circulation.
C’est un cercle vicieux en France, on se plaint qu’il y a trop d’impôts sur les entreprises et les particuliers et dans le même temps on est obligé (avec ces mêmes impôts) de financer les pertes exponentielles des opérateurs publics et les subventions déguisées à certains opérateurs privés (AMS filiale de Ryanair à Jersey ou l’île de Man notamment). On se tire une balle dans le pied ! Si le groupe AF (via Hop ! et Transavia notamment) ne parvient pas à s’imposer sur le marché low-cost, c’est que d’une part les collectivités locales subventionnent Ryanair à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros par an et par ligne ouverte, d’autre part, une gestion des flottes et du personnel bien moins efficace que les concurrents (les Embraer de Hop! ne sont que ceux de Regional repreints, les CRJ sont ceux de Britair, et les ATR ceux d’Airlinair) et encore une politique de prix pas suffisamment agressive pour pouvoir rivaliser (due au dumping social et pratiques illégales des concurrents en partie je vous l’accorde)
Cela dit, et pour revenir au sujet principal qui est la réussite économique de Lufthnasa, ils sont la preuve que même sans dumping social et sans subvention illégale, et tout en ayant des syndicats actifs, on peut avoir une part du gâteau et en dégager des profits. Tout le monde est gagnant. Je pense cher Lyloo, qu’un salarié PNC on PNT de Lufthansa préfère mille fois qu’on le transfère à Germanwings que de postuler chez Ryanair ou Easyjet. De plus, je tiens à rappeler que Germanwings n’exploite que 48 appareils contre 302 à sa maison mère et 61 à Cityline, ce qui représente encore environ 1 équipage sur 8 concerné ! On est encore loin des 300 appareils de Ryanair, des 220 d’Easyjet, ou encore des 80 de Vueling ! Il faut aussi relativiser quand on parle de transfert d’AF à Transavia France, cela ne concerne que 13 avions sur les 240 d’AF !!