Le groupe de BTP français Vinci est officiellement candidat à l’appel d’offres pour la reprise de l'aéroport de Ljubljana en Slovénie. Le gouvernement slovène va mettre en vente 75,5 % du principal aéroport du pays d’ici juillet, les différents candidats ayant jusqu’à juillet pour dévoiler leur offre respective.  Vinci, qui fait de l’investissement sur les plateformes aéroportuaires un axe prépondérant de sa croissance à l’international, s’est mis sur les rangs, confirmant des fuites parues dans des journaux locaux. « Notre but est clair, c'est d'augmenter le trafic de l'aéroport de Ljubljana, rappelait en juin Nicolas Notebaert, président de Vinci Airports, dans un entretien au journal slovène Delo. Mais la hausse du trafic et l'investissement vont de pair, c'est le modèle que nous appliquons partout ». Le président de Vinci rappelait aussi qu’il ne comptait pas vendre l’aéroport « après deux ou trois ans », mais qu’il s’agirait d’un investissement de plus long terme afin d’en faire « un aéroport européen très actif, d'où l'on pourra s'envoler vers n'importe où, desservant de nouvelles destinations, avec des compagnies aériennes différentes. » La plateforme accueille aujourd’hui Adria Airways, Aegean Airlines, Air France, Air Serbia, easyJet, Finnair, Turkish Airlines, Wizz Air ou encore en saison Air Malta, Tunisair… Rappelons que Vinci a acquis en février 2013 pour un montant s'élevant à 3,08 milliards d'euros, ANA, le concessionnaire des aéroports portugais : 4 aéroports sur le continent (Lisbonne, Porto, Faro, Beja), 2 aux Açores (Ponta Delgada, Horta, Flores et Santa Maria) et 2 à Madère (Funchal et Porto Santo) ainsi que le droit exclusif de négocier la construction et la gestion d'un nouvel aéroport à Lisbonne. Le groupe français gère au total 23 aéroports dont 9 en France (ainsi que le futur Notre-Dame des Landes à Nantes), mais a raté, doit-on le rappeler, des concessions en Grèce, en Turquie et en Australie.