Afin de répondre à ces préoccupations, les entreprises ont offert ensemble une série d'engagements destinés à « permettre aux compagnies aériennes concurrentes d'entamer ou de développer l’exploitation des liaisons en cause en réduisant les obstacles à l’entrée sur le marché ou à l’expansion ». Air France-KLM, Alitalia et Delta Air Lines se sont engagées à mettre à disposition des créneaux d’atterrissage et de décollage aux aéroports d'Amsterdam, de Rome et/ou de New York sur les liaisons Amsterdam-New York et Rome-New York; à conclure des « accords de combinabilité tarifaire » permettant aux concurrents de proposer des billets sur les vols des parties sur les trois liaisons ; à conclure des accords facilitant l’accès des parties au trafic de transit sur les trois liaisons («accords spéciaux relatifs à un système de quotes-parts»); à fournir un accès à leurs programmes de fidélisation de la clientèle sur les trois liaisons; à autoriser les passagers des concurrents qui ne disposent pas d’un programme de fidélisation équivalent à gagner et à convertir des points sur les programmes de fidélisation des parties; et enfin à fournir des informations sur leur coopération, ce qui facilitera l’évaluation de l’impact que l’alliance aura à terme sur les marchés.
La Commission a constaté que les engagements définitifs répondent de façon adéquate aux préoccupations exprimées en matière de concurrence et les a rendus juridiquement contraignants pour Air France/KLM, Alitalia et Delta. Un mandataire indépendant veillera à ce que les parties respectent ces engagements. Elle rappelle au passage qu’en juillet 2010, elle avait accepté les engagements des membres de l'entreprise commune créée dans le cadre de l’alliance Oneworld et les avait rendus juridiquement contraignants afin de garantir la concurrence sur les marchés du transport aérien transatlantique de passagers. En outre, en mai 2013, la Commission a accepté les engagements des membres de l'entreprise commune créée dans le cadre de la Star Alliance et les avait rendus juridiquement contraignants dans le même objectif. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Pipoca a commenté :
13 mai 2015 - 8 h 07 min
Lancées entre 2009 et 2010, ces coentreprises ont attendu de la Commission plus de cinq ans de gestation avant qu’elle ne ponde finalement son accord.
Ces gens ne vivent pas dans la réalité..non élus, cooptés de carnets d’adresse.
Effrayant.
Et les mêmes décident du calibre des tomates.
Fred le corse a commenté :
13 mai 2015 - 8 h 56 min
ah le calibre des tomates…. mais tellement vrai
J'me marre a commenté :
13 mai 2015 - 9 h 58 min
Normal au fond:faudrait pas que les tomates soient trop grosses ni trop dures s’il venait à l’esprit de certains de s’en servir comme projectiles contre des forces de l’ordre ou quelques stars du show-bizz ou de la politique moins appréciés…
allons a commenté :
13 mai 2015 - 9 h 06 min
Plus de problème avec le vilain AZ-EY ?? Je comprend pas cette logique de je t’aime moi non plus avec les compagnies du golf….
VAYACONDIOS a commenté :
13 mai 2015 - 9 h 33 min
Ben en fait, je crois qu’avec les compagnies du golfe, il va falloir faire avec ou crever….
Pipoca a commenté :
13 mai 2015 - 9 h 51 min
Vous avez besoin de vous justifier du fait que ces cies mettent par terre les autres ?
GLLOQ a commenté :
13 mai 2015 - 12 h 01 min
En France, si on est pas dans les “réseaux” plus les loges occultes, on est laissé sur le bord de la route………