Plus de sept mois après le crash du MS804 d'EgyptAir, les autorités égyptiennes ont commencé à rendre à leurs familles les dépouilles des victimes, a confirmé hier la compagnie aérienne. Le 19 mai 2016, l'Airbus A320 reliant Paris au Caire, s'était abîmé en Méditerranée après avoir soudainement disparu des écrans radars avec 66 personnes à bord, dont 40 Egyptiens et 15 Français. L'avion comptait aussi parmi les passagers deux Irakiens, deux Canadiens et un ressortissant des pays suivants: Algérie, Belgique, Tchad, Grande-Bretagne, Portugal, Arabie saoudite et Soudan. Alors que les familles de victimes dénonçaient depuis des mois la lenteur de l'Egypte à rendre les dépouilles, le procureur général égyptien a finalement ordonné, à la mi-décembre, la restitution des corps.  Les causes exactes du crash ne sont toujours pas connues. La commission d'enquête égyptienne affirme avoir retrouvé des traces d'explosifs sur des restes de victimes. Si Le Caire met en avant l'hypothèse d'un attentat terroriste, les enquêteurs français privilégient la thèse d'un accident technique. Une des deux boîtes noires retrouvées a révélé que des alertes signalant de la fumée à bord s'étaient déclenchées avant le crash.