La compagnie aérienne Air Berlin serait sur le point de lâcher sa filiale Belair, au profit de la nouvelle compagnie loisir lancée avec TUIfly et Etihad Airways, Selon le site de Travel Inside le 11 décembre 2016, la compagnie suisse basée à l’aéroport de Zurich-Kloten devrait être abandonnée par sa maison-mère dès cet été, dix ans après avoir été rachetée par la compagnie allemande. Aucun vol vers des destinations de vacances n’est programmé chez Belair (comme l’été dernier), ce rôle ayant apparemment été confié au futur groupe de loisir en coentreprise d’Air Berlin et TUIfly, connu sous le nom de projet Blue Sky. Travel Inside cite des sources proches du dossier, et souligne que le sort de Belair au début de la saison estivale le 31 mars n’a pas encore été arrêté. Les dirigeants de Belair travailleraient depuis des semaines à des « solutions alternatives », notamment sur des affrètements pour des compagnies extérieures au groupe. Les 285 employés de la compagnie suisse devraient connaître d’ici fin janvier l’impact de cette stratégie sur l’emploi. Sa flotte ne compte plus que deux Airbus A319 et six A320 ; Belair ne disposerait bientôt plus que de trois appareils selon aerotelegraph.de, notant que de nombreux salariés se sont fait porter pâle mercredi – probablement à l’idée de se voir proposer un poste chez Air Berlin, à des conditions nettement moins avantageuses. Rappelons que le projet Blue SKy a pour objectif de desservir « un large réseau de destinations en provenance d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse », et en particulier des aéroports de Hanovre, Berlin, Düsseldorf, Cologne, Francfort, Stuttgart, Munich, Nuremberg, Baden-Baden, Hambourg, Bâle-Mulhouse et Vienne, expliquait Etihad Airways en décembre. Ses marchés clés comprendront les Baléares, les Canaries, l'Espagne continentale et la Grèce. La coentreprise avec le groupe TUI sera en mesure d'exploiter « les synergies et les économies d'échelle » accessibles par la mini-alliance Etihad Airways Partners et le groupe TUI, afin d'assurer « une structure aérienne simplifiée et des coûts de production compétitifs ».