Le trafic devrait être normal aujourd’hui à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, un service minimum ayant été imposé pour contrer l’impact de la grève des pompiers de piste. L’aéroport toulousain a annoncé hier soir dans un court communiqué le maintien d’un trafic normal ce 20 janvier 2017, malgré l’absence d’accord avec les pompiers piste qui avaient déposé un préavis de grève illimité. Les 41 pompiers de piste seront donc bien en grève, mais le préfet de la Région Occitanie a imposé un service minimum opérationnel ; grâce à la réquisition de personnel, le niveau de protection incendie sera assuré, permettant aux avions de décoller et atterrir dans les conditions de sécurité habituelles. Les passagers sont invités à vérifier l’état de leur vol auprès de leur compagnie aérienne, mais ce matin tous les départs sont affichés comme normaux. Les vols programmés aujourd’hui par Air France, HOP! et easyJet ainsi que par Lufthansa, Iberia, KLM, Brussels Airlines, British Airways, Ryanair, Air Algérie, Alitalia, Germanwings, Aigle Azur, Volotea, Flybe, BMI Regional, Turkish Airlines, Air Corsica, Jetairfly, TAP Portugal et Twin Jet sont affichés en vert. Les négociations engagées entre les pompiers et la direction de l’entreprise Falck, prestataire d’ATB pour assurer la sécurité des avions sur la piste, sont toujours bloquées sur leur demande d’un retour à un modèle unique de vacations en 24h00, qui était en vigueur jusqu’en 2014, au lieu des 21 heures appliquées aujourd’hui. Le gestionnaire de Blagnac ATB explique qu’il privilégie le développement de l’activité des vols en journée et en soirée, limitant les vols en cœur de nuit ; cette évolution « ne nécessite donc pas une intervention H24 d’une équipe complète des pompiers de piste, l’organisation actuelle répondant en tous points à la réglementation européenne en vigueur, en matière de sécurité aérienne ». Le dernier décollage par exemple ce soir est prévu à 21h45, et le dernier atterrissage à 22h45. ABT a bien proposé de reprendre en direct les pompiers, mais à condition qu’ils renoncent à leurs revendications ; les grévistes ont refusé et maintenu leur mouvement.