L’une des compagnies touchées aux Etats-Unis est Emirates Airlines, qui y dessert douze aéroports en direct (New York-JFK, Newark, Boston, Chicago, Dallas, Fort Lauderdale, Houston, Los Angeles, Orlando, San Francisco, Seattle et Washington). Elle propose donc depuis mercredi un nouveau service à ses passagers de Première Classe et Classe Affaires : ils pourront profiter de tablettes de prêt pendant toute la durée de leur vol. Les Microsoft Surface sont équipées d’Office 2016, et d’un port USB « pour conserver ses données et poursuivre son travail en toute fluidité ». Ce service est disponible gratuitement sur tous les vols directs au départ de Dubaï vers les destinations américaines.
Emirates Airlines rappelle au passage qu’elle propose déjà un service gratuit de prise en charge des ordinateurs portables et tablettes, afin que les passagers qui le souhaitent puissent profiter de leurs appareils personnels jusqu’aux derniers instants avant leur vol. Ce service est proposé à tous les passagers, quelle que soit la classe dans laquelle ils voyagent, depuis l’entrée en vigueur de la directive TSA le 25 mars dernier. Il permet aux clients de la compagnie d’utiliser leurs appareils électroniques jusqu’au dernier moment, avant de monter dans l’avion vers les États-Unis. Les passagers doivent déclarer les appareils électroniques concernés par la restriction et les confier aux agents de sécurité de la compagnie avant leur embarquement. Les appareils sont étiquetés au nom des passagers et stockés dans l’avion, afin qu’ils soient restitués à l’arrivée aux États-Unis. Selon son communiqué, « près de 8000 passagers sur les 112 vols directs hebdomadaires entre Dubaï et les Etats-Unis » ont déjà profité de ce service de prise en charge des ordinateurs portables et tablettes ; elle a reçu des retours positifs de ses clients, et remarque que ce service est utilisé « dans les mêmes proportions par les passagers de Classe Économique, Classe Affaires et Première Classe ».
Les passagers d’Emirates Airlines peuvent rester connectés pendant leur vol grâce à un accès à internet, une connexion au réseau mobile, la mise à disposition d’un téléphone fixe incluant l’envoi de SMS et la télévision en direct sur la plupart des vols. Elle rappelle que les vols vers les Etats-Unis opérés via Milan (EK205) et Athènes (EK209) ne sont pas concernés par la directive TSA, tout comme les vols au départ des États-Unis et tous les vols d’Emirates vers et depuis tout autre destination. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Cheminement du probleme a commenté :
7 avril 2017 - 11 h 15 min
On a déjà vu l problèmes provoqués par les batteries lithium, que ce soient ” les grosses” type celles du B 787 ou les ” petites” type celles de certains téléphones portables, jusque dans les mains ou les poches des gens chez eux ou dans la rue….
Le péon lemme semble maintenant bien cerné et le temps des decisions radicales approche, du moins dans le transport aérien: celui de leur interdiction pure et simple , avec refus de transporter l’appareil électronique qui en contient, quel qu’il soit : à terme ce sont les constructeurs de ces équipements qui devront changer…
Ou alors, l’obligation de mettre ( au coût du passager) en soute ET dans un petit container individuel homologue et approprié, enregistre comme un bagage…
On ne pourra pas rester longtemps dans cet sorte de flou artistique…en priant pour qu’aucune catastrophe n’arrive entre temps…
Cheminement du probleme a commenté :
7 avril 2017 - 11 h 16 min
“Le probleme semble maintenant bien cerné”….
Merci de corriger.
RichieRSA a commenté :
7 avril 2017 - 11 h 40 min
Donc a vous lire, c’est encore le passager qui sera la vache a lait et mis a contribution pour le bénéfice des compagnies aériennes. Si ajustement il y a besoin, cela doit être fait par les compagnies aériennes ou les constructeurs d’appareils MAIS PAS par les passagers.
Juste pour infos, tous les jours des millions d’appareils électroniques sont transportes en avion dans des milliers de vols et sans incident ni explosion. Ne serait ce pas une montagne qui accouche d’une souris pour, encore une fois entretenir le climat de psychose…
Cheminement du probleme a commenté :
7 avril 2017 - 12 h 46 min
Il me semble quand même que ce sont eux, les passagers, qui sont porteurs d’objets dangereux…..ne renversez pas la situation: ils auront trois possibilités au choix, ce qui est déjà beaucoup:1) venir sans leurs appareils équipés en batteries au lithium 2) venir avec leurs appareils mais payer le container sécurisé ( la première fois, car il leur reste acquis pour la suite!) dans lequel mettre l’équipement et le tout enregistre en soute 3) venir avec des équipements porteurs de batteries autre qu’au lithium et dans ce cas les emporter -gratuitement!- en cabine avec eux….
Richie RSA a commenté :
7 avril 2017 - 16 h 17 min
Mais qui vend les appareils en certifiant qu’ils sont sans danger…… les constructeurs, donc c’est a eux de gerer et pas aux consommaters.
Cheminement du probleme a commenté :
7 avril 2017 - 17 h 33 min
Mais à ce jeu, on peut continuer par ” mais qui achète ce que les vendeurs vendent, sinon les ( futurs) passagers?”… On ne s’en sortira donc pas comme ça…
Cependant, la logique veut que suite aux problemes et aux limitations ( sévères et payantes sinon cela ne motivera pas les passagers) d’utilisation des appareils équipés de piles au lithium, les consommateurs ne devraient plus ensuite acheter ces objets qui du coup devant la mévente seront dans un deuxième temps re-équipes par les constructeurs de piles différentes….
Alain45 a commenté :
7 avril 2017 - 12 h 42 min
Personnellement, je préfère voir les batteries en cabine, évidemment en quantité limitée et réservées uniquement aux appareils utilisés pendant le vol, car en cas de départ de feu, on le voit très rapidement.
Les cas qui se sont produits ont montré que la réaction est immédiate.
Voir deux exemples, faits vécus et concrets, un très récent et un sur 2016, liens cités plus bas.
Encore faut-il que les personnels PNC soient bien formés, l’eau n’étant pas forcément ce qu’il y a de mieux pour l’extinction.
En cuisine par exemple on utilise une couverture ignifugée ou ininflammable pour étouffer.
Avoir quelques uns de ces équipements en cabine serait un +.
http://www.lesoir.be/1461047/article/soirmag/actu-soirmag/2017-03-15/des-ecouteurs-batterie-ont-pris-feu-lors-d-un-vol
http://www.crash-aerien.news/forum/une-batterie-de-portable-prend-feu-dans-un-avion-de-skymark-t34399.html
bencello a commenté :
7 avril 2017 - 13 h 56 min
Si les interdictions persistent, voire s’amplifient, les investissements des compagnies dans le wifi peuvent potentiellement de révéler inutiles, sauf à fournir au passager l’appareil électronique en question… wait and see…
Eh ben... a commenté :
7 avril 2017 - 17 h 34 min
Si ce que vous dites se vérifie, c’est AF qui au find d’elle meme va etre contente de n’avoir pas pu/su se précipiter…
Justin Fair a commenté :
7 avril 2017 - 18 h 54 min
Sauf erreur le transport de batteries Lithium en fret est déjà interdit sur les avions passagers suite à des incidents sur des avions cargos.Ce n’est pas un produit anodin à transporter sans un minimum de précautions, telles que préconisées par l’AESA,dans les bagages de soute.
(Il y avait dans les 220 Kg de batteries Lithium-ion dans une soute du MH370, mais bon on peut préférer d’autres hypothèses…)
Alain45 a commenté :
7 avril 2017 - 23 h 20 min
Mh370, très peu probable : transpondeur coupé, puis le 777 à continué à voler plusieurs heures, ce qui en cas d’incendie est impossible…