A partir des données de vols de mars 2016 à mars 2017, le site Flightright publie son classement des aéroports plus ou moins touchés par les retards et annulations de vol. En se basant sur ses données en temps réel qui comptabilisent tous les vols commerciaux, Flightright constate que les aéroports de Marseille et Rennes font partie des grands aéroports français les plus touchés par des annulations de vols : 1,6 % des vols prévus au départ de ces aéroports ont été annulés. Les aéroports de Bordeaux et Lyon suivent de près avec respectivement 1,5 % et 1,4 % d'annulations. Les autres aéroports français ne connaissent en moyenne que 1,26 % d'annulations. Du côté des retards de vols, ce sont les deux grands aéroports parisiens d'Orly et Roissy-CDG qui sont les plus affectés, comptabilisant chacun 3,9 % et 3,5 % de retards de plus d'une heure sur tous les vols au départ. Nantes, Bâle-Mulhouse et Toulouse sont également parmi les plus perturbés par des retards. Enfin, en comptabilisant tous les aéroports français sans tenir compte de leur taille, Chambéry fait figure d'aéroport victime du plus grand pourcentage d'annulations et retards cumulés : 19,30 % des vols au départ de l'aéroport ont été retardés ou annulés, soit près d'un vol sur cinq. La palme de l'aéroport le moins affecté par des retards et annulations revient à Bastia, qui a vu seulement 2,6 % de ses vols retardés ou annulés. Aéroports européens Flightright a également dressé un classement des aéroports européens accueillant plus de 50 000 vols par an, incluant les annulations et les retards de vols de plus de 3 heures (qui donnent généralement droit à une compensation de la part de la compagnie). Ainsi, les aéroports de Londres Stansted, Rome Fiumicino et Dublin sont les moins affectés par des annulations ou des retards importants. En revanche, Munich, Lyon et Paris-Orly sont les aéroports qui font face au plus grand nombre de retards et d'annulations.