United Airlines envisage un programme qui permet aux passagers d'abandonner leurs places réservées pour un montant préalablement négocié.

Le transporteur basé à Chicago discute avec Volantio, une société d'optimisation des revenus basée à Atlanta, qui cherche à travailler sur des projets similaires avec Alaska Airlines, Qantas ou encore Tiger Airways, transporteur à faible coût basé en Australie. Les représentants d'United Airlines disent se pencher sur un concept nommé « programme Flex-Schedule », depuis le début de l'année. Ils indiquent que cela n'a rien à voir avec la controverse qui avait éclaté en avril quand un passager avait été blessé en le forçant à désembarquer suite à la pratique du surbooking. Rappelons que cette pratique est employée par de nombreuses compagnies aériennes. « Nous cherchons toujours de nouvelles façons d'innover et d'améliorer l'expérience client », a déclaré Jonathan Guerin, porte-parole d’United.

Delta Air Lines gère déjà un programme similaire qui permet aux passagers de faire une offre via un message sur le prix à payer pour qu’ils acceptent d'abandonner leurs sièges sur un vol surbooké. Delta accepte alors d’entrée les enchères les plus basses jusqu'à ce que chacun ait un siège.

Le programme d’United devrait d'abord identifier les passagers qui ont des plans de voyage flexibles et qui ont notifié à la compagnie qu’Ils étaient intéressés à recevoir des offres pour renoncer à leurs sièges. Dans le cas d'un vol surbooké, United Airlines contacterait quelques jours avant le départ du vol les voyageurs en leur proposant jusqu'à 250 $ pour renoncer à leur siège. Dans le cadre de ce même programme, United Airlines s’engage à ré-acheminer les passagers sur un autre vol plus tard le même jour.