Qantas a annoncé que ses appareils basés à Los Angeles seront alimentés par des biocarburants à partir de 2020, réduisant les émissions de carbone de la compagnie aérienne sur ses routes opérées entre les États-Unis et l’Australie.
Au cours des dix prochaines années, la compagnie aérienne achètera 30 millions de litres de carburant « renouvelable » chaque année à SG Preston, entreprise américaine de bioénergie. Le carburant sera utilisé à partir de 2020 par les avions de Qantas opérant depuis l'aéroport de Los Angeles (LAX) vers l'Australie et succède aux essais couronnés de succès sur le biocarburant domestique du groupe Qantas en 2012.
Le carburant « renouvelable » se compose de 50% de bio-carburant produit à partir d'huiles végétales non alimentaires mélangées pour le restant à du kérosène traditionnel. Comparé au carburant standard, ce biocarburant émet moitié moins de C02 par gallon au cours de son cycle de vie, indique le communiqué de presse de Qantas.
Markus a commenté :
15 octobre 2017 - 16 h 13 min
Contre productive et désastreux , car de l’huile de palme est planté pour ca . Cherchez sur Google .
ig69 a commenté :
15 octobre 2017 - 20 h 12 min
les palmiers à huile détruisent tout. Plus rien ne repousse après. Et le pire c’est que des cultures vivrières sont détruites pour pouvoir planter des palmiers à huile. Tout l’écosystème de nombreux pays est de ce fait modifié.
JMARC a commenté :
16 octobre 2017 - 7 h 49 min
Bjr, non seulement ça mais utiliser les terres cultivables pour nous permettre de prendre l’avion ou la voiture en sachant qu’un 1/4 de la population crève de faim, ça fait quand même réflechir !
Alain45 a commenté :
16 octobre 2017 - 9 h 01 min
Les choses ne sont pas aussi simples, on jette 30 % de la production alimentaire à l’échelle de la planète et dans les pays nantis souvent on mange trop !
Donc avec ce qu’on produit on pourrait nourrir largement tout le monde…
bencello a commenté :
16 octobre 2017 - 10 h 07 min
Il n’est pas fait mention d’huile de palme dans l’article. Ceci dit l’origine de ce biocarburant posera question de toute façon.
Seul un carburant originaire de déchets (végétaux) me semble pertinent pour valoriser notre (trop grand) gaspillage alimentaire.
Ceci dit, dans ce domaine, toutes les initiatives sont bonnes à prendre, tant la situation est critique.
Alain45 a commenté :
16 octobre 2017 - 10 h 21 min
Les biocarburants peuvent avoir diverses provenances…
Ici 50 % végétale non alimentaire.
Dans certains cas, les huiles peuvent venir du recyclage d’huile usagées comme les huiles de friture, plusieurs compagnies ont essayé cette solution : KLM, China Eastern, Air Canada, Finnair, etc…
Le “sucre” marche pas mal : http://www.air-journal.fr/2013-06-21-airbus-premier-vol-alimente-au-sucre-577015.html
D’autres pistes sont à l’étude comme les algues…
Les biocarburants constituent une famille qui s’élargit…
forza a commenté :
16 octobre 2017 - 18 h 54 min
Faudrait surtout travailler sur le fond…
A savoir baisser la conso des zing et pas qu’un peu.
Y’a des pistes, mais tout le monde a l’air de s’en moquer, les compagnies et les constructeurs. Pourquoi, mystère.
L’open rotor est prêt, il fait gagner 30% de conso, c’est pas rien.
Mais non, on préfère brûler de l’huile de frite ou de la betterave, faire pousser des plantes station service (pendant ce temps là, la terre n’est pas utilisé pour l’alimentaire), bref faire de la com sur le green.
C’est toujours plus facile, c’est sûr.