En juillet 2017, Emirates a conclu un important partenariat avec la low cost FlyDubai, comprenant un vaste accord de partage de code, un alignement stratégique des horaires et l'optimisation des synergies pour offrir aux voyageurs l'accès à plus de 200 destinations sur leurs deux réseaux combinés. En octobre, Emirates et Qantas ont annoncé la prolongation de leur partenariat jusqu'en 2023, avec des changements de réseau qui offriront une plus grande fréquence tout au long de l'année et davantage de services en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Emirates SkyCargo continue également de jouer un rôle essentiel dans l'expansion des activités de la compagnie, et a transporté en 2017 2,5 millions de tonnes de fret. Emirates SkyCargo a créé de « nouvelles références dans l'industrie du fret aérien » avec ses solutions de transport spécialisées pour les secteurs verticaux industriels, y compris les produits pharmaceutiques. Avec l'introduction d'Emirates Pharma, le transporteur a vu son volume de produits pharmaceutiques augmenter de 38%. En mai dernier, Emirates SkyCargo et Cargolux Airlines ont conclu un partenariat opérationnel stratégique, premier du genre dans l'industrie du fret aérien, qui a permis aux deux opérateurs de travailler étroitement sur plusieurs aspects opérationnels, notamment l'amélioration des capacités des principaux marchés, l'optimisation des réseaux et stimuler le trafic du chargeur de cargaison et les capacités de connectivité du hub. En octobre, les deux transporteurs ont prolongé le partenariat avec un accord de partage de code.
Côté produits et services, Emirates Airlines a poursuivi ses objectifs « avec une volonté inébranlable de fournir une proposition centrée sur le client ». Quand les Etats-Unis ont instauré des restrictions sur l’électronique en cabine, la compagnie a réagi en introduisant un service de prêt gratuit de tablettes pour les passagers premium. En mars, la compagnie aérienne a lancé son A380 Onboard Lounge amélioré, offrant « une ambiance plus aérée, de nouveaux sièges, un décor inspiré des yachts privés, ou de nouvelles touches de haute technologie dont l'éclairage et le son surround ». En novembre, Emirates a dévoilé ses suites privées de Première classe sur Boeing 777-300ER, entièrement fermées et inspirées par la Classe S de Mercedes Benz, offrant en particulier une position assise «zéro gravité» inspirée de la NASA et des fenêtres virtuelles dans l'allée centrale, qui projettent une vue de l’extérieur en temps réel.
Plus de 10 millions de passagers se sont connectés au réseau Wi-Fi à bord des vols Emirates en 2017, renforçant l'importance de la connectivité dans les airs. Le système de divertissement en vol Ice, a clôturé l'année avec plus de 3000 chaînes de divertissement, et a continué à être récompensé avec son 13ème prix consécutif de meilleur divertissement à bord selon Skytrax. En classe Economie, Emirates Airlines a introduit des couvertures durables fabriquées à partir de bouteilles en plastique recyclées à 100%, « ce qui en fait le plus important programme de couverture durable à bord de l'industrie du transport aérien ». En mettant l'accent « sur les saveurs saisonnières et régionales », la compagnie a aussi dévoilé une variété de menus spéciaux et de plats pour des occasions telles que le Ramadan, Pâques, le Nouvel An chinois, l'Oktoberfest, le Diwali et Noël.
Dans les aéroports, Emirates a étendu son réseau de salons avec l'ouverture de nouvelles installations à Boston-Logan, portant le nombre total de salons Emirates dédiés à 41. Elle a également rénové les salons existants à Singapour et à Bangkok, et ouvert un accès payant à ceux de Dubaï pour ses membres Skywards et leurs invités, quelle que soit leur classe de voyage ; plus de 4 millions de passagers ont pu découvrir les sept salons d'Emirates dans sa base l'année dernière. Emirates a également conclu un partenariat avec BMW pour fournir des voitures de luxe pour son service de voiture-chauffeur gratuit, pour les passagers de classe affaires aux EAU. Et avec ses partenaires, elle a annoncé l'initiative «Together», une collaboration sur la biométrie avec de nouvelles barrières automatisées au contrôle des frontières, accélérant ainsi le flux de passagers dans les « points de contact essentiels » de l’aéroport de Dubaï.
Le programme de fidélisation Emirates Skywards a franchi la barre des 19 millions de membres à la mi-2017, avec plus de 40 milliards de Miles utilisés (dont 400.000 pour des upgrades en classe supérieure en 2017) grâce à un accès plus facile via les canaux numériques. Une nouvelle appli mobile a vu le jour, et de nouveaux « partenaires aériens, de voyage et de style de vie » ont été introduits, ainsi que l’utilisation de la technologie blockchain dans l'espace de fidélisation – une première dans l’aérien.
Enfin Emirates Airlines a continué d'investir dans sa marque, prolongeant par exemple son partenariat avec la FA Cup jusqu'en 2021 ou renouvelant pour quatre autres années celui avec le circuit européen de golf (et devenant un partenaire officiel de la Ryder Cup 2018). En octobre, une campagne de 15 millions de dollars a été lancée pour « inspirer les voyages et promouvoir le vaste réseau de destinations mondiales de la compagnie, y compris sa maison, Dubaï », et le mois suivant Emirates a utilisé Jeremy Clarkson (ex-Top Gear) pour sa campagne publicitaire mondiale, s'inspirant « de son humour et de ses références automobiles » pour lancer ses nouvelles suites de Première classe.
Sir Tim Clark, Président d'Emirates Airline, a déclaré : « Malgré les hauts et les bas de 2017, Emirates a connu une croissance régulière et nous sommes sortis plus forts et encore plus résistants. Tout au long de l'année, nous avons contesté les conventions et agi avec agilité pour atténuer les défis et maximiser les opportunités. Nous avons mis en œuvre des initiatives pour augmenter les revenus, réduire les coûts et utiliser les technologies émergentes pour rendre nos activités et nos opérations plus agiles, sans compromettre la qualité ou le service ». La compagnie entrera dans l’année 2018 « avec optimisme et avec une volonté inébranlable de continuer à relever la barre en termes d'expérience client et de performance commerciale », conclut le dirigeant.
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czl a commenté :
29 décembre 2017 - 10 h 07 min
Si EK ne prend pas des A380 neo, que va-t-il se passer?
L’A380 est devenu tellement important dans la stratégie et la marque Emirates que l’abandonner signifie pour EK un retour à la case des compagnies standards. C’est l’A380 qui permet à EK de se différencier des autres compagnies et beaucoup de passagers préfèrent EK rien que pour voyager à bord de l’A380 de loin l’avion le plus confortable quelque soit la classe
Macro-economie a commenté :
29 décembre 2017 - 10 h 21 min
Vous mettez la le doigt sur un aspect plus que fondamental du probleme: Ne pas commander plus d’A380 pour Emirates signifie laisser vieillir et dépérir sa flotte actuelle…puis devoir acheter 3 ou 4 avions certes gros mais toujours plus petits, pour remplacer 2 A380…. et donc la nécessité de multiplier par 2 ou 3 le nombre de PNT à trouver…outre la nécessité aussi de devoir doubler les slot sont Emirates sur de nombreux aéroports…voire les droits de trafic ( en terme de nombre de fréquences autorisés) à renégocier avec de nombreux pays….
Pas simple tout cela, et aucune garantie de résultat!
Finalement, pour Emirates, même si des A380neo auraient été préférés à tout, de simples nouveaux A380 ” standard classique ” neufs seront sans doute préférables à pas d’A380 du tout!
” je te tiens, tu me tiens par la barbichette”: connaissez vous cette continue enfantine? Aujourd’hui Airbus et Emirates se la chantent l’un l’autre mezzo voce…
Macro-economie a commenté :
29 décembre 2017 - 10 h 23 min
…cette contine enfantine…
Merci AJ de corriger.
Alain45 a commenté :
30 décembre 2017 - 1 h 54 min
La commande amorcée à Dubaï emporte sur des A380 dernière génération avec des modifications de la voilure et sur la possibilité A380+ avec un escalier réduit. Pas sur le neo qui n’existe pas.
Attendons 2018…
Idéalement il faudrait qu’Airbus décroche des commandes ailleurs pour mettre la pression sur EK et non l’inverse…
Cela pourrait venir…de la CHine, notre Président y sera dans quelques jours…on verra s’il est un bon VRP…
A suivre…
Erik de Nice a commenté :
29 décembre 2017 - 10 h 39 min
Airbus en est parfaitement conscient et c’est la raison des déclarations actuelles du Constructeur “envisageant l’arrêt de production du 380 sans nouvelles commandes”.
Emirates exige en effet du Constructeur Européen un engagement de production sur les 10 prochaines années ainsi que la reprise des plus anciens modèles livrés à la Compagnie pour une nouvelle commande de 36 nouveaux exemplaires.
Tout ça, ce n’est qu’une question de négociations financières par voie de communiqué de presse, Emirates ayant autant besoin d’Airbus que Airbus d’Emirates. Cependant il y a de grandes chances qu’au final, les 2 parties trouvent un accord..
Macro-economie a commenté :
29 décembre 2017 - 11 h 21 min
Je suis pleinement d’accord avec vous sur ce sujet…
Bételgeuse a commenté :
29 décembre 2017 - 11 h 22 min
Pas d’échappatoire possible sur l’ A380
Airbus et Emirates sont liés , voir menottés
entre -eux..
Malgré toutes leurs atermoiements Ils ne peuvent prendre une décision qu’en commun ,
en rapport à ce constat j’imagine mal l’abandon du programme
Marseille n a toujours pas publie les résultats denovembreAirbid a commenté :
29 décembre 2017 - 11 h 41 min
L A380 est l avion nécessaire au desengorgement du ciel et des aéroports mais les compagnies ont maintenant bâti leur stratégie sur la fréquence et cela ne va pas ensemble
Erik de Nice a commenté :
29 décembre 2017 - 11 h 59 min
Nous parlons d’Emirates..
En partie vrai.... a commenté :
29 décembre 2017 - 12 h 12 min
Il est vrai que les appareils modernes ( A350/B787 et demain A321LR) permettent et permettront l’exploitation économiquement viable de nouvelles lignes directes de/vers des villes secondaires..
Il est vrai aussi que toutes les compagnies cherchant à s’attirer un trafic de passagers en correspondances veulent se monter un hub et pour le rendre efficace cherchent à avoir un max de fréquence sur chaque plage du hub….
Tout cela conduit à chercher des avions plus petits et à délaisser les gros..
Il n’empêche, vous avez beau vouloir desservir disons, New Yirk en direct depuis les petites villes régionales en A321LR, ou depuis toutes les villes principales allemandes ou anglaises en A330 ou B787, cela désengorgera certes Paris Londres et Francfort, mais n’arrangera en rien le probleme New -yorkais… au contraire…
Vous aurez beau vouloir creer 6 plages de correspondances à Belgrade, il vous faudra plusieurs vols vers New work: meme problématique….
Fréquences et petits avions sont les bienvenus…mais cela ne résoudra pas tout, loin de la!
Alain45 a commenté :
30 décembre 2017 - 2 h 02 min
Décidément Airbus fait très fort, encore une commande de 50 A320 !
Pour la société de leasing CALC Chine.