Airbus a confirmé que l’étude d’un A350-1000 ULR était envisagée, notamment pour répondre au Project Sunrise de la compagnie aérienne Qantas qui veut lancer des vols directs vers New York ou l’Europe depuis la côte est de l’Australie. En attendant, il organise le 20 juin une journée de recrutement à Toulouse, avec plus de 250 postes ouverts dans les secteurs de pointe pour accompagner la transformation digitale et l’industrie 4.0.
En marge du Congrès de l’IATA à Sydney, le directeur commercial d’Airbus Eric Schultz a confirmé que l’A350-900 ULR mais aussi un éventuel A350-1000 ULR « sont sur la table » : « tous les paris sont ouverts, nous étudions les deux appareils », a-t-il confirmé à propos de la demande de la compagnie nationale australienne. L’A350-900 ULR, dont la livraison à Singapore Airlines est prévue dans les prochains mois pour relancer la route la plus longue du monde entre Singapour et New York, est déjà opposé aux Boeing 777X (777-8 et 777-9), mais ce modèle pourrait s’avérer trop petit pour Qantas qui demande aux deux constructeurs d’ici 2022 un avion de 300 sièges en quatre classes pour relier sans escale les aéroports de Sydney, Melbourne ou Brisbane à ceux de New York, Londres, Paris, Le Cap ou Rio de Janeiro. Eric Schultz a confirmé avoir rencontré les équipes de la compagnie australienne pour discuter de ce Project Sunrise.
La longueur des vols, jusqu’à 20 heures, avait déjà poussé le CEO de la compagnie de l’alliance Oneworld à envisager un usage pour les passagers de l’espace disponible en soute : Alan Joyce pensait dès la fin mars à une classe avec couchettes et espace d’exercice, qui serait située sous le pont principal ; en avril, Airbus présentait son concept de compartiments pour les passagers prenant la place des containers habituels, avec une certification possible dès 2020 – même si son poids pourrait restreindre le rayon d’action. Rappelons que 2020 est la date d’entrée en service prévue pour le Boeing 777-8 (53 commandes à ce jour).
Côté emploi et dès le 20 juin, Airbus organise d’autre part à Toulouse une soirée « Afterwork », durant laquelle de nombreux postes seront proposés dans les secteurs du numérique: notamment du « Cloud », du « Big Data », de la cyber-sécurité, de « l‘IoT » (l’internet des objets) ou encore dans le domaine de l’Intelligence artificielle… Les candidats ayant des compétences clés dans ces secteurs d’activités pourront échanger avec des responsables de projets menés au sein d’Airbus et de toutes ses divisions. Les postes qui sont à pourvoir en France s’adressent à des jeunes diplômés de niveau bac +5 avec une expérience réussie de 2 ou 3 ans, comme à des professionnels de talent, plus expérimentés. Sont prévues : des interventions sur les grands projets qui sous-tendent la stratégie du futur d’Airbus et sa digitalisation, des animations (expérience de réalité augmentée) et bien évidemment des entretiens, avec postes à la clé pour les meilleurs talents.
Les postes ouverts sont accessibles en ligne ; les candidats peuvent postuler jusqu’au 18 juin 2018 au plus tard, pour participer à cette soirée. Les personnes présélectionnées recevront ensuite des informations sur le déroulement de l’événement, en vue de participer à la soirée de recrutement. « Outre l’opportunité de travailler et de mettre en œuvre les grands projets de l’aéronautique et de l’espace du futur, Airbus offre un environnement de travail stimulant, innovant et international » a déclaré Thierry Baril, Directeur General des Ressources Humaines d’Airbus. « Nous serons heureux de rencontrer le plus grand nombre de candidats au cours de cette soirée et de démontrer qu’Airbus est un groupe à la pointe de l’innovation. »
Airbus a recruté près de 3.000 salariés en 2017 et prévoit d’embaucher quelque 4.000 collaborateurs à travers le monde en 2018. Plus de 500 postes sont proposés cette année dans le secteur numérique dont 250 postes en France. Ces recrutements s’adressent aux meilleurs talents qui sont prêts à s’investir dans des projets innovants et uniques, autant dans le domaine de l’aviation commerciale ou des hélicoptères, que dans celui de la défense et de l’espace.
Jean a commenté :
5 juin 2018 - 13 h 51 min
Et c’est parti pour le défis de la technologie
Donc déjà boeing 787-900 : Perth -londre et autre destination
Bientôt A350-1000 : Sydney -londre et autre destination
Attendons l’offre de B777-8
A vos plûmes mes chers fan d’aviation
$dreamliner a commenté :
5 juin 2018 - 14 h 29 min
@JEAN
Bientot A350-1000 sydney-londres ?! Lol
Voyons voir qui de l’a350 ou du b777X gagnera le marché…
Le b777-8 a biensur une large rayon daction mais pourra t-il transporter les 300pax ?! Le b777-9 pourra trés bien les emporter mais sur quelle distance ?!
Sinon, AJ dit dans l’article, [mais ce modèle pourrait s’avérer trop petit pour Qantas qui demande aux deux constructeurs d’ici 2022 un avion de 300 sièges en quatre classes pour relier sans escale les aéroports de Sydney, Melbourne ou Brisbane à ceux de New York, Londres, Paris, Le Cap ou Rio de Janeiro. Eric Schultz a confirmé avoir rencontré les équipes de la compagnie australienne pour discuter de ce Project Sunrise].
De quel modèle s’agit-il ???
Imoonmartre a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 37 min
De quel modèle s’agit-il? C’est écrit:
“L’A350-900 ULR, dont la livraison à Singapore Airlines est prévue dans les prochains mois pour relancer la route la plus longue du monde entre Singapour et New York, est déjà opposé aux Boeing 777X (777-8 et 777-9), mais ce modèle pourrait s’avérer trop petit…..”
C’est pour cela qu’il est question de l’A350-1000 ULR.
La Macarena a commenté :
5 juin 2018 - 15 h 04 min
Ils n’ont plus d’imaginations des deux côtés, avec leurs neo, max, X , ULR et compagnies.
greg765 a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 30 min
Enfin rien de nouveau, ça a toujours existé…. Et qui dit nouveau produit dit nouveau nom.
On ne va pas réinventer la roue et faire un avion totalement nouveau pour chaque petite différence.
père cdb 777 a commenté :
5 juin 2018 - 16 h 46 min
SYD-CDG-SYD = 40 heures de vol, 2 atterrissages pour 4 pilotes. 2 rotations dans le mois: 80 hdv et 1 atterrissage par pilote !
Est-il possible de maintenir les compétences en effectuant un atterrissage par mois?
greg765 a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 36 min
Oui, en jouant là dessus:
– 2 rotations dans le mois c’est une hypothèse, mais ça peut être plus !
– Lesdites rotations n’ont pas forcément besoin de toutes être identiques (des vols plus courts existent !)
– Simulateur de vol si besoin
Légalement en tout cas pas de problèmes, pour les atterrissages l’expérience minimum est de 3 atterrissages dans les 3 derniers mois (je ne parle que d’atterrissages en général et pas d’approches ILS catégorie 2, 3…)
? ? ? a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 50 min
@ Père CDG777
Vous vous enfermez dans des raisonnements oh combien étriqués ! !
Qui vous dit que ce sont toujours les mêmes pilotes qui feraient les même rotations ? C’est vous qui faites leur planning ?
Avant de vouloir maintenir des compétences chez les autres, essayer déjà de développer les vôtres !
Cdb777 a commenté :
5 juin 2018 - 17 h 41 min
C’est bien gentil tout ça mais ça m’a tout l’air de relever du coup de com’ ou du buzz pour l’instant.
La salle de muscu et et les « compartiments pour passagers » (kezako ?) c’est joli mais du coup les bagages des 300 gugusses en question, ils les rangent où ? En cabine ?
On a droit de rêver mais à un moment il faut revenir à des réalités plus terre à terre…
Qu’Airbus essaie donc plutôt pour une fois de construire un avion fiable et reste en l’air, ça sera déja pas mal…
Clo2B a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 17 min
Tiens donc, j’attend avec curiosité que vous me citiez la liste des Airbus n’étant pas fiables et ne restant pas en l’air !!!
Par contre, je n’aurais pas de mal à vous rappeler les nombreux ennuis touchant le très récent 787 de Boeing, qui a causé tant de problèmes voire d’immobilisations a ses clients !!!
et le 787 ? a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 31 min
Quand on veut donner des leçons à Airbus cher monsieur, qu’on compare la fiabilité et les problèmes des 787.
Avion immature et à problèmes (avec plusieurs mois d’immobilisation, grosse humiliation chez Boeing) ; l’A350 a été mis en service dans des conditions au combien plus rapide ! Pas photo.
Alors SVP, arrêtez de jouer les prétentieux et de vous ridiculiser !
greg765 a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 41 min
Sur pas mal de vols la soute n’est pas pleine, encore moins pleine de bagages, c’est pour ça que les compagnies transportent parfois du fret à côté. Pour les bagages de 300 personnes il n’y a pas forcément besoin de tout l’espace en soute. C’est d’ailleurs pour ça que certaines compagnies mettent déjà des crew rest en soute. De la place dans l’absolu il y-en a, après c’est une question de priorité !
A350-1000 ULR a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 57 min
Non pas un coup de com.
Cette demande de Qantas remonte à des mois et Airbus s’est déplacé en février à Sydney pour présenter son projet.
Airbus a sorti rapidement un 900ULR à la demande de Singapour.
Nul doute qu’il peut faire de même pour le 1000 !
D’ailleurs l’A350-900 ULR peut déjà faire un CDG-Sydney mais Qantas veut pouvoir transporter plus de passagers.
D’autres compagnies envisagent des commandes pour ce type d’avions.
et le 787 ? a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 44 min
Je ne vois pas trop Boeing être en capacité de sortir un 777-X ULR rapidement sachant qu’aucun avion n’est encore en service.
D’autant plus qu’il s’agit d’une demande particulière et de petite quantité (marché de niche pour l’instant). Boeing va être surtout occupé à produire puis de monter en cadence son nouvel avion et de satisfaire les clients en respectant déjà un calendrier.
A l’inverse Airbus a déjà son A350-900 ULR et son A350-1000 vient de rentrer en service.
Je les vois très bien sortir l’A350-1000 ULR sachant qu’ils ont un coup d’avance avec des avions déjà en service et sachant qu’ils ont déjà en réalité avancé sur cet A350-1000 ULR (une réunion Qantas-Airbus a même eu lieu en février à Sydney).
A suivre…
Bételgeuse a commenté :
5 juin 2018 - 18 h 56 min
une ligne d’avions d’affaires sans escale .. des sièges à haute valeur
ajoutée pour Qantas