Selon le Financial Times, un pilote à temps partiel de Ryanair et trois vétérans du secteur de l’aviation espèrent collecter environ 100 millions de dollars pour lancer une nouvelle compagnie aérienne suisse.

Le nouveau transporteur, qui n’a pas été officiellement nommé, mais dont des rumeurs évoquent le nom de Swiss Skies, se concentrera sur l’aéroport de Bâle-Mulhouse pour des vols à bas prix en direction de l’Amérique du Nord. Les fondateurs estiment que leur approche des opérations évitera les problèmes de faillite, en particulier sur le marché suisse où SkyWork Airlines a cessé ses activités. Le nouveau transporteur suisse espère être lancé au milieu de l’année 2019 s’il peut obtenir les 100 millions de dollars dans les temps. Les fondateurs visent également une base de coûts inférieure de 30% à celle des autres opérateurs de réseau européens. Leur business plan prévoit d’être rentable dès la troisième année d’exploitation.

Ils rechercheront également à terme à se développer dans les Caraïbes, en Asie, au Moyen-Orient et au Brésil à partir de plusieurs points de départ européens, mais ils n’opéreraient pas au Royaume-Uni en raison des incertitudes politiques actuelles liées au Brexit. L’un des fondateurs, Armin Bovensiepen, qui travaillait auparavant chez Austrian Airlines, a ajouté avoir déjà « un réseau complet préparé », mais qu’en raison de la concurrence, ils ne voulaient « pas le dévoiler dans la presse pour le moment. » Il est encore précisé que la nouvelle compagnie utilisera l’Airbus A321neo d’une capacité de 190 sièges pour un rayon d’action de 7 500 km. 16 appareils devraient être dans leur flotte d’ici la deuxième année, et 38 d’ici la quatrième année.

Rappelons encore que la Suisse, accueille bientôt un nouvel acteur du transport aérien avec la création annoncée début août 2018 d’une nouvelle compagnie, baptisée La Nova, et qui doit selon son communiqué prendre son envol le 1er octobre prochain. Sa vision : « proposer un transport aérien de qualité par une Compagnie Club offrant un service premium centré sur le client au tarif d’un billet classe affaires » grâce à une flotte d’ATR 72-500 dont la capacité de cabine est divisée par deux (pour un confort optimal ainsi que de Pilatus PC-12. Evitant les grandes capitales européennes, le réseau se concentrera sur « des destinations non couvertes – ou de manière peu convenable – par les compagnies traditionnelles et dont l’accès par voie terrestre peut se révéler long et fastidieux ». Elle annonçait dès le 1er octobre 2018, qu’elle desservirait 11 destinations au départ de Genève : Anvers, Bologne, Dinard, Florence, Hyères, La Rochelle, Marseille, Montpellier, Nice, St Moritz, Stuttgart et Turin.

Nouvelle compagnie low cost suisse recherche investisseurs... 1 Air Journal