La compagnie aérienne United Airlines a demandé les autorisations pour lancer l’hiver prochain une nouvelle liaison entre New York et Le Cap, sa première destination en Afrique du Sud et sa première route vers le continent africain depuis trois ans.

Si les autorités lui donnent le feu vert, la compagnie américaine proposera à partir du 15 décembre 2019 trois vols par semaine entre sa base à Newark-Liberty et l’aéroport du Cap, opérés en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 48 passagers en classe Affaires et 204 en Economie (dont 88 en Economie Plus). Sans jour précisé, les départs seront alors programmés à 20h30 pour arriver le lendemain à 18h00, les vols retour quittant l’Afrique du Sud à 20h50 pour atterrir le lendemain à 5h45. United Airlines sera sans concurrence sur cette route, South African Airways et Delta Air Lines reliant Johannesburg respectivement à New York-JFK et Atlanta.

« Nous cherchons toujours des moyens d’étendre notre réseau international de lignes leader du secteur pour offrir à nos clients des options plus pratiques. Nous sommes ravis d’annoncer l’ajout de l’Afrique à notre offre de routes mondiales », a déclaré dans un communiqué Patrick Quayle, vice-président International de la compagnie de Star Alliance. Ce nouveau vol offrira aux clients « le seul service sans escale entre les États-Unis et Le Cap, et réduira le temps de vol entre les deux villes de plus de quatre heures », a-t-il ajouté. United Airlines avait quitté l’Afrique en juin 2016, mettant fin à sa liaison entre Newark et Lagos au Nigéria.

Le directeur financier de United Airlines a d’autre part annoncé s’attendre à une remise en service de ses quatorze Boeing 737 MAX cet été, et à une reprise des livraisons avant la fin de l’année. La compagnie aérienne a retiré des programmes de vols ses quatorze 737 MAX 9 jusqu’au début juillet au plus tôt, mais espère pouvoir recevoir d’ici fin 2019 certains des 16 appareils attendus. Gerald Laderman a précisé lors d’une conférence téléphonique que si une majorité des vols avaient été maintenus en déployant d’autres appareils et en remettant à plus tard des opérations de maintenance non essentielles, une « situation gérable pendant un mois ou deux » mais qui devient plus difficile au fur et à mesure de l’immobilisation des monocouloirs remotorisés – cloués au sol de par le monde depuis la mi-mars, après les accidents d’Ethiopian Airlines et Lion Air qui ont fait 346 victimes en cinq mois.

United Airlines veut repartir en Afrique en décembre 1 Air Journal