Un Superjet 100 de la compagnie aérienne Aeroflot effectuant un atterrissage d’urgence à Moscou s’est embrasé, entrainant la mort d’au moins 41 des 78 personnes à bord.
Le SSJ100-95 de la compagnie nationale russe effectuant le vol SU1492 avait décollé le 4 mai 2019 de Moscou-Sheremetyevo à destination de l’aéroport de Murmansk, mais a rapidement demandé à faire un atterrissage d’urgence à son point de départ après avoir apparemment subi une panne électrique. Les vidéos de l’accident semblent montrer le monocouloir rebondir après un premier touché, puis le train d’atterrissage s’affaisser et apparemment crever les réservoirs, les moteurs s’embrasant. L’appareil s’est finalement immobilisé après une longue course, plusieurs passagers s’échappant par les toboggans avant et les pompiers finissant par éteindre l’incendie au bout de 45 minutes.
Un premier bilan fait état de 41 personnes tuées dans le crash sur les 73 passagers et cinq membres d’équipage présents à bord, un des trois PNC d’Aeroflot figurent apparemment parmi les victimes. La compagnie aérienne a précisé que les survivants avaient été évacués en 55 secondes par un équipage « ayant fait tout son possible pour sauver les passagers », le commandant de bord Denis Evdokimov étant « le dernier à sortir de l’avion ». Les 33 passagers survivants portent tous des noms russes selon une liste publiée par Aeroflot dimanche soir, y compris cinq hospitalisés.
Le message de détresse émis par les pilotes aurait suivi une panne électrique déclenchée selon les premières rumeurs par un impact de foudre peu après le décollage. Il est bien trop tôt pour expliquer la dureté de l’impact du SSJ100.
Une enquête criminelle pour « violation des règles de sécurité » a été ouverte selon un communiqué du Comité d’enquête russe, chargé des enquêtes dans les accidents aériens. Aeroflot a immédiatement établi une cellule de crise dirigée par le CEO Vitaly Saveliev. Les proches des victimes seront gracieusement transportées vers Moscou, a-t-elle précisé. Une dizaine de rotations ont été annulées hier et six ce lundi matin, de nombreux autres vols étant retardés par la compagnie russe.
Le SSJ100-95, MSN95135 immatriculé RA-89098, avait effectué son premier vol en juin 2017 ; sa maintenance la plus récente avait été effectuée début avril, et le crash de dimanche faisait suite à trois vols effectués sans problème dans la journée.
Les Superjet ont été impliqués dans quatre accidents à ce jour dont un seul mortel, un vol de démonstration en Indonésie qui avait fait 45 morts en mai 2012 ; l’enquête avait imputé l’accident à des erreurs humaines.
Sans préjugés a commenté :
6 mai 2019 - 8 h 51 min
Triste nouvelle
NDR a commenté :
6 mai 2019 - 12 h 23 min
Que leurs âmes reposent en paix
Hian a commenté :
6 mai 2019 - 12 h 58 min
Question idiote… l’avion a volé 45mn avant d’atterrir… ce qui laisse largement le temps aux pompiers de préparer la piste et d’être au plus près de l’appareil…
Ou sont-ils ?
Bencello a commenté :
6 mai 2019 - 14 h 00 min
On les voit au bout d’1 minute 18 sur la video Russia Today, mais impossible de dire combien de temps après l’arrêt de l’appareil.
L’avenir nous donnera leur temps de réaction ainsi que le nombre de véhicules mobilisés.
Sur un aéroport international de ce type, j’ose espérer que la réactivité est grande et les moyens à la hauteur
RIP
GREG765 a commenté :
6 mai 2019 - 15 h 31 min
Oui je suis dubitatif aussi, car ils auraient dû avoir le temps de se préparer… ça dépend des pays mais souvent les pompiers doivent être sur site en 3 à 4 minutes (je ne connais pas les règles en Russie). Ce qui impose souvent sur les gros aéroports d’avoir plusieurs casernes pour tenir ce délai. Mais si les pompiers sont déjà pré-positionnés en alerte ils devraient pouvoir intervenir plus rapidement. Je pense que l’enquête s’intéressera à ce point… On verra ce qu’il en ressort (on n’a pas tous les éléments) mais j’espère qu’il n’y a pas eu de minimisation de la situation depuis le sol qui aurait retardé le déploiement des secours.
Malko a commenté :
7 mai 2019 - 14 h 28 min
Vous avez oublie questions le piloted a affirme que l’avion a ete foudroye at que les systems de communication ont ete affectes. A partir de ce moment est ce que les autorites aeroportuaires etaient au courant de la nature du probleme ?
bab a commenté :
6 mai 2019 - 13 h 46 min
quelle horreur
Bsb a commenté :
6 mai 2019 - 14 h 20 min
Moi aussi je me pose la même question, les pompiers n’avaient certes pas besoin d’asperger la piste de mousse puisque ce n’était pas un problème de train d’atterrissage comme ce fut le cas pour un 767 de LOT il y de cela quelques années.
Mais leur temps de réaction une fois l’avion immobilisé laisse un peu dubitatif , pour les passagers ,ça a dû paraître une éternité.
Normalement,quand un avion est en difficulté et demande à effectuer un atterrissage d’urgence, on pré-positionne déjà les moyens de lutte contre les incendies à plusieurs endroits de la piste ( bout de piste ,taxiways, voies d’accès… ) pour intervenir le plus rapidement possible.
Frédo a commenté :
6 mai 2019 - 19 h 00 min
Sur une autre video de l’aéroport on voit clairement que l’avion ne brûlait pas avant l’atterrissage, c’est à l’issue d’un rebond incontrôlé (atterrissage manqué ou oubli de remettre de la poussée comme lors du crash du B777 Emirates à dubai?), que l’avion percute la piste avec la queue et s’enflamme instantanément
737Max a commenté :
6 mai 2019 - 14 h 42 min
Le plus triste c’est de voir des passagers avec leurs valises dans les mains, ce qui a probablement augmenter le nombre de morts dans cette tragédie… rip
GREG765 a commenté :
6 mai 2019 - 15 h 24 min
Oui c’est un comportement scandaleux. Egoïste au point de tuer !
Bientôt on sera obligés de mettre des coffres à bagages qui se verrouillent pour en interdire l’accès pendant le décollage et l’atterrissage…
Rame a commenté :
6 mai 2019 - 18 h 57 min
Tout à fait, c’est un comportement qui devrait être sévèrement sanctionné car on met en danger des gens qui sont en difficultés surtout dans un avion qui est complétement en flamme.
Je me souviens du même genre d’images sur le vol de la British Airways dont le réacteur avait explosé au décollage.
Alain a commenté :
6 mai 2019 - 20 h 01 min
Cauchemar, j ai eu l’occasion de prendre 2 fois cet appareil l année dernière et ce début d’année, à l’intérieur on ne se sent pas en sécurité, l étroitesse du couloir et des sièges j imagine les difficultés, voir l impossibilité d évacuer pour les passagers dès les rangées à partir des ailes. Normalement en cas de problème majeur il est interdit de prendre les bagages cabine. Effectivement les secours russes ne sont pas très professionnel je pense beaucoup aux familles des victimes, je suis français marié avec une femme russe, je voyage 10 fois par an depuis 3ans avec aeroflot, je reste confiant pour mes prochains déplacements avec aeroflot.