Histoire de l’aviation – 2 mai 1952. La compagnie aérienne britannique BOAC, British Overseas Airways Corporation, fait franchir à l’aviation commerciale une étape historique, en mettant en service sur une de ses lignes régulières le Comet 1 baptisé « Yoke Peter », à savoir un avion à réaction en ce vendredi 2 mai 1952. Ce qui constitue une première pour ce type d’appareils.
Pour ce premier vol régulier, Comet 1 « Yoke Peter » va évoluer dans le ciel d’Angleterre jusqu’en Afrique du Sud. Il mettra ainsi vingt-trois heures et quarante minutes pour mener à bien cette liaison, prenant son envol de Londres à destination de la ville de Johannesburg.
Pour rappel, le Comet 1 est un appareil disposant de quatre moteurs, émanant de la firme De Havilland, ayant une capacité d’accueil de trente-six passagers. Malheureusement, sa carrière sera entachée de nombreux accidents, la faute à sa structure pas assez solide : au cours des mois de mars 1953, mai 1953 et janvier 1954, trois crashs seront à déplorer tuant de nombreuses personnes au nombre respectivement de 11, 43 et 35.
Publié le 1 décembre 2024 à 10h00
Filoustyle a commenté :
2 mai 2020 - 7 h 05 min
Le destin du 737 MAX aura semble t’il le meme funeste sort.
Just Biou a commenté :
2 mai 2020 - 22 h 32 min
Fabuleux !
Un avion avec quatre moteurs – intégrés dans la voilure !!!- pour transporter à peine 36 passagers et ceci pour plus de 24 heures de vol. De Havilland n’avait pas froid aux yeux.
Les accidents du Comet ont conduit à une intense campagne de recherche et de tests sur la résistance des matériaux. Cela a eu des conséquences positives sur la construction aéronautique.
Brian John MIllar MRAeS a commenté :
3 mai 2020 - 10 h 17 min
Vrai que Comet 1 etait la premiere avion a reaction commercial.Et que 36 passager n’etait pas la panacé.Mais a l’epoch les avioners etait aussi le motoristes.Et ces moteurs n’etait pas assez puissant.Il fallait attendre que Rolls Royce prodiuse leurs moteurs Avon.En plus le prototype voler nu de toute peinture..poli.le surpoids de ‘livery’blanc BOAC pesé.Plus le plein de kerosene faisait que pour ce vol les passagers et baggage etaient moindre.Boeing a beaucoup insister qu’un des épave soit monter de sous la mer pour savoir ce qui s’est passé.Vu leur 707 etait presque pret a l’introduction.
Le ingenieurs aeronautique D-H n’ont pas voulu que le haute instance aeronautique s’en mêle de leur calculations…il’s etait les meilleurs!
Finalement ils ont cédé et une carlinge etait testé a destruction.Et les erreurs rectifié.Trop tard le 707 avait gagner.Les Comet 4 ont silonné les routes European fin des annees’50 pour BEA avec 70 passagers.
Le Caravelle a repris le nez cockpit du Comet…et quel reusite.
Comet 4 & DAN-Air a commenté :
3 mai 2020 - 10 h 39 min
J’ai eu l’occasion de m’occuper de vols en Comet IV à l’époque où, jeune embauché par la société Gatwick Handling comme Ground Supervisor, nous nous occupions de la préparation au sol des vols, puis de les charger et assurer leurs assistance jusqu’au départ: un peu ce que AF appellera plus tard les RZA…
C’était en 1978/79 et quelques rares Comet IV survivants volaient encore pour DAN-Air sur du charter monocabine, principalement Baléares et autres Canaries voire quelques hotspots autour de la Méditerranée.
Déjà à l’époque de vrais ancêtres qui faisaient s’arrêter tout le monde et les têtes se tourner pour les voir décoller…dans un vacarme assourdissant que l’on n’imagine meme plus aujourd’hui…et dans un monstrueux nuage de fumée noire…Greta en aurait une syncope!
Barbazon a commenté :
3 mai 2020 - 10 h 28 min
Le Comet initial est directement issu de la recommendation IV du rapport final du Comité Barbazon en 1945.
Ce fut donc le projet présenté par De Havilland qui fit sélectionné par le Ministère pour répondre à cette recommendation, et, à ce titre, tout le cout de la conception, des études, du développement et des essais initiaux fut pris en charge par le Ministère .
cependant, le Point IV du rapport Barbazon appelait à la réalisation d’un “Heavy jet powered land aircraft in order to carry 100 passengers non stop on the heavy road London-New York”: compte tenu des puissances fournies par les réacteurs du temps et de leur consommation en kérosène, l’objectif de 100 passagers ne put pas être atteint. On en resta à 34 dans un aménagement luxe pour les destinations les plus lointaines ( avec un avion plus petit, d’autres destinations de l’ Empire furent en ligne de mire…)
Oh My God! a commenté :
3 mai 2020 - 13 h 26 min
Vu ce qui arriva au Comet, heureusement que ” dans le cadre de la promotion de l’industrie britannique”, on n’imagina pas à cette époque là pour la toute nouvelle souveraine récemment en place une sorte de tournée triomphale de ses territoires de pas le monde…faite en Comet!