La Polynésie française rouvrira ses frontières le 3 juillet et allégera la quatorzaine en septaine aux nouveaux arrivants, avant de la supprimer le 15 juillet pour permettre la reprise du tourisme international, ont annoncé les autorités locales.
Dans la première quinzaine de juillet, seuls les résidents et résidentes polynésiennes, les étudiants et étudiantes qui souhaitent revenir en Polynésie et les passagers et passagères ayant un « motif impérieux » pourront embarquer à destination de la collectivité d’Outre-mer. Elles devront réaliser un test de dépistage du coronavirus 72 heures avant leur embarquement, être confinés sept jours à leur arrivée, puis subir un nouveau test.
Enfin, à partir du 15 juillet, la collectivité ultramarine acceptera de nouveau les touristes en provenance de l’Europe et des Etats-Unis, ses principaux marchés. Elle exigera une assurance de voyage international pour tous les passagers non-résidents, ainsi qu’un test de dépistage du covid-19 avant le départ et un autre, pour certains visiteurs et visiteuses, au cours de leur séjour.
La Polynésie a interrompu les vols internationaux en mars, ce qui lui a permis de contenir l’épidémie : seuls 60 cas ont été détectés et elle ne déplore aucun mort du covid-19. La France finance trois vols de continuité territoriale entre Paris et Papeete par mois pour acheminer du fret sanitaire et ramener les Polynésiens bloqués en métropole, mais aucun touriste n’a débarqué en Polynésie depuis près de trois mois. L’économie polynésienne, fondée sur le tourisme, est donc au point mort. Tous les hôtels sont fermés, et deux ont annoncé qu’ils ne rouvriraient pas. Le secteur milite depuis plusieurs semaines pour un redémarrage des vols et un assouplissement de la quatorzaine, cette quarantaine de quatorze jours qui provoque l’annulation de la plupart des séjours touristiques prévus cet été.
« Nous allons ouvrir encore plus notre pays pour sauver les emplois », a déclaré le président polynésien Edouard Fritch. Près de 19.000 Polynésiens travaillent selon lui dans le tourisme ou exercent un emploi lié à ce secteur. « Nous ne sommes plus dans l’urgence sanitaire, par contre nous sommes dans l’urgence économique et sociale », a ajouté Nicole Bouteau, ministre du Tourisme et de l’Emploi dans le gouvernement local.
Backdoor a commenté :
7 juin 2020 - 15 h 13 min
On va pouvoir enfin rentrer au fénua…
Brdn a commenté :
7 juin 2020 - 15 h 42 min
Comment vont se passer les vols pour les touristes si les frontières avec les USA ou le Canada restent fermées en juillet?
TFFRYYZ a commenté :
7 juin 2020 - 18 h 50 min
Par une escale à Pointe à Pitre comme c’est le cas depuis la fermeture de l’escale californienne.
atc.gp a commenté :
8 juin 2020 - 17 h 13 min
Peut-être comme en juin avec une escale à Vancouver pour les touristes canadiens si la frontière est ouverte.
4 rotations PPT-YVR-CDG prévues ce mois-ci.
Leo a commenté :
7 juin 2020 - 22 h 02 min
Reste plus qu a air tahiti a reprogrammer correctement ses vols inter îles. Certains jours il y a qu’un bora Bora papeete en août. En plus complet le. Jour ou j avais besoin. Dommage….
Kiki a commenté :
8 juin 2020 - 2 h 32 min
oui c’est possible sans problème mais le coût du vol est plus important et en plus il n’y a pas de commercialisation possible du tronçon Pointe à Pitre donc avec l’argent perdu par les compagnies pas sûr qu’elles soient en mesure d’en perdre plus avec une opération via La Guadeloupe … à moins que les passagers soient d’accord pour payer encore plus cher … personnellement j’en doute
???? a commenté :
8 juin 2020 - 9 h 56 min
Si l’escale aux Antilles n’est qu’une escale technique et pas commerciale, cela signifie que TOUS les passagers à bord vont d’un bout à l’autre de la ligne, que AUCUN d’entre eux ne descend aux Antilles et donc que l’appareil re-décolle des Antilles sans sièges libérés par des débarquants et non-recommercialisés: il n’y a dons AUCUNE perte d’argent pour le transporteur.
kiki a commenté :
8 juin 2020 - 11 h 23 min
simplement si justement il y a un tronçon via la Californie c’est aussi parce que sur une fréquence élevée de vols il y a besoin des passagers de métropole qui vont en Californie et dans l’autre sens des passagers de Polynésie qui vont seulement en Californie, pour remplir les vols. Quant à passer par la Guadeloupe ça rallonge tout simplement la route, regardez la route quand ATN ou FBU l’ont fait sans escale … en rallongeant la route c’est forcément plus coûteux
quand y'a pas de marché...y'a pas de besoin! a commenté :
8 juin 2020 - 17 h 21 min
comparer la desserte PPT-CDG via LAX ou SFO avec la desserte via PTP ou FDF n’a aucun sens: il existe un marché PPT-LAX qui est desservi AUSSI par des vols Air Tahiti Nui “secs” PPT-LAX , en plus des vols en correspondance( en jargon d’exploitation aérienne, “sec” signifie qui ne font pas spécifiquement de correspondances avec une destination donnée. Bien sur ils font correspondances avec des villes aux USA, mais ne sont pas programmés en horaire pour faire correspondance avec Paris)
Sur l’axe Antilles-PPT, il n’y a AUCUN marché, donc comme je le disais plus haut, tous les clients vont d’un bout a l’autre de la ligne, sans débarquent ni embarquants en cours de route.
mais c’est vrai que la route PPT-CDG avec arrêt aux Antilles est plus longue et génère un surcout pour l’exploitant: elle n’a d’intérêt QUE si il n’y a aucune autre possibilité …ce qui a été/est ponctuellement le cas avec cette crise covid, mais cette nécessité disparaitra avec le temps, et donc cette route aussi!
atc.gp a commenté :
8 juin 2020 - 18 h 24 min
Sur quelle étude pouvez vous affirmer qu’il n’y a “AUCUN” marché ? Qu’il soit trop restreint pour être viable économiquement serait plus proche de la réalité.
quand y'a pas de marché..@atc.gp a commenté :
9 juin 2020 - 15 h 41 min
Vous avez raison: j’aurais dû être plus nuancé…mais ça ne change rien au fait: un marche” epsilon” est un marché sans intérêt qui ne nécessite pas de prendre des risques économiques pour lui.
Wind Surf a commenté :
8 juin 2020 - 19 h 40 min
Mon épouse et moi sommes en train d’organiser un voyage en Polynésie et nous lisons soigneusement cet article très précis pour ne pas commettre d’impair. Le rédacteur a bien fait attention de ne pas être machiste.
Nous envisageons de rester quatre ou cinq jours. Avec la septaine comment cela va-t-il fonctionner ? Aurons-nous l’autorisation de ne faire qu’une quatraine ou bien une cinquaine ? Je ne pense pas que nous aurons assez d’argent pour faire une sizaine.
Nous nous posons quelques questions. Je lis le texte en détail : les arrivants sont acceptés mais que se passe-t-il avec les arrivantes ? Sont-elles aussi acceptées ?
Pour les résidentes polynésiennes tout va bien mais, de toute façon, ce n’est pas le cas de ma femme.
Comment cela se passe-t-il pour les résidents ? Je suis résident français, est-ce que cela suffit d’être résident quelque part (à Manille ou ailleurs) ?
Le texte ne précise si les résidents peuvent polynésiens, français, guatémaltèques, botswanais,…………………….
Étudiants et étudiantes, ça va nous avons passé l’âge.
Passagers et passagères ? Comment allons-nous faire ? Le texte ne dit rien sur les arrivantes. Si ma femme ne peut pas être arrivante comment fera-t-elle pour être passagère ?
Elles devront réaliser un test……………….. être confinés sept jours.
Ma femme s’inquiète. Ainsi, au début elle doit réaliser un test. Puis à l’arrivée, elle est confiné. Est-ce que cela signifie qu’entre le début et la fin elle va changer de sexe. L’idée ne lui plaît pas beaucoup.
Les touristes sont acceptés. Je suis un touriste donc je serai accepté mais le texte ne dit rien sur les touristes et je ne sais pas si ma femme sera acceptée. Il faudrait être plus clair et écrire « les touristes et les touristes ». Ce n’est quand même pas compliqué d’écrire en français.
Les passagers non-résidents devront avoir une assurance, je comprends donc que les passagères non-résidentes n’ont besoin de rien. Cela fera un papier de moins pour ma femme.
Nous avons bien noté qu’en tant que « visiteur et visiteuse » quelqu’un peut débouler à 2h du matin pour faire un test de dépistage. Nous resterons éveillés chaque soir en attendant le testeur ou la testeuse.
Nous souhaitons emmener un raton-laveur et une ratonne-laveuse pour leur faire découvrir le vaste monde. Est-ce qu’il faut aussi un « motif impérieux »?
Depuis longtemps nous voulions connaître la Polynésie. C’est génial ! Nous allons visiter l’hôpital, les dispensaires, nous allons échanger avec la population médicale locale. Est-ce qu’ils comprennent le français ?