Le PDG du Groupe ADP (Aéroports de Paris), Augustin de Romanet, a prévenu que le gestionnaire aéroportuaire pourrait procéder à des suppressions d’emplois en raison de la baisse d’activité due à la crise du coronavirus.
“Je n’exclus pas effectivement des mesures qui concernent l’emploi“, a déclaré Augustin de Romanet aujourd’hui au micro de RTL, en soulignant qu’il souhaitait limiter au maximum les suppressions d’emploi, sans toutefois donner de détail chiffré pour le moment. “Nous aurons des discussions dès le mois de juillet [avec les représentants du personnel] afin qu’ils soient eux-mêmes fixés sur le devenir de l’entreprise“, a-t-il expliqué.
Egalement, Augustin de Romanet, qui avait déjà estimé que la crise sanitaire devrait amputer le chiffre d’affaires du Groupe ADP de 2,5 milliards d’euros cette année, a annoncé que les investissements allaient par conséquent être divisés par deux. “Nous avions prévu d’investir environ un milliard par an et ce chiffre va baisser aux alentours de 400 à 500 millions“, a-t-il précisé. Aussi, l’étude publique sur la construction du Terminal 4 à Paris-Charles de Gaulle -pour accueillir 40 millions de passagers de plus par an à terme en 2037- a d’ores et déjà été reportée.
Interrogé sur le projet de privatisation d’ADP, il a indiqué qu'”à (sa) connaissance, le ministre de l’Economie considère que ce n’est plus d’actualité”. La ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne, dont le portefeuille recouvre également les Transports, a déclaré lundi dernier que ce projet n’était “pas le sujet des mois qui viennent“, en ajoutant “au-delà de 2022 on verra”.
Anna stazzi a commenté :
26 juin 2020 - 12 h 41 min
« Je n’exclus pas effectivement des mesures qui concernent l’emploi«.
Ça rappelle l’incapacité de perception d’une célèbre femme, reine de profession, qui aurait dit au peuple de manger de la brioche faute de pain.
On relève avec saveur l’euphémisme qui domine l’info donnée par Augustin de R.
La bulle a explosé, le secteur a plongé comme jamais, les pertes donnent le tournis, la reprise n’aura pas lieu avant deux ou trois ans selon les plus optimistes, et à Paris-qui-vous-aime, on pense à d’éventuelles mesures..
L’objectivité chez les Latins n’est pas exprimée comme chez les Saxons. Perso, je préfére la seconde option.