La compagnie aérienne United Airlines à commencé à retirer cinq sièges dans certains de ses Embraer 175, afin de respecter la « scope clause » des pilotes non concernés par le prochain chômage partiel lié à la pandémie de Covid-19.

Certains E175 opérés par la compagnie américaine sont configurés avec 76 sièges, dont 12 en « First », 16 en « Extra Legroom » et 48 en Economie. Mais comme annoncé depuis mai dernier, la crise sanitaire la contraindra à mettre au chômage partiel « involontaire » un certain nombre de pilotes, et ce dès le début octobre (l’aide d’état dans le cadre du CARES Act interdisant les suppressions de postes avant le 30 septembre).

Le nombre de pilotes qui disparaitront des effectifs n’est pas encore précisé : le syndicat ALPA parle de 30% du total soit 4400, United d’au moins 3900, mais le nombre de ceux n’étant pas soumis à la « scope clause » diminuera forcément, United Airlines ayant déjà prévu de diminuer sa taille et donc le nombre de ses vols.

La compagnie de Star Alliance a donc publié la semaine dernière selon Flightglobal deux nouveaux plans de cabines avec 70 sièges (le maximum de la « scope clause ») pour ses E175, un en 12+32+26 avec forte augmentation des sièges premiums et l’autre en 12+16+42 avec juste une diminution des sièges en Economie. Quelque 178 E175 sont déployés vers des aéroports régionaux sous la bannière United Express par Republic Airways, Mesa Airlines et SkyWest Airlines.

Rappelons que United Airlines aimerait bien renégocier cette clause des contrats de pilotes, qui l’avait déjà conduite à « lancer » le Bombardier CRJ550, basé sur un CRJ700 mais avec seulement 50 places (en 10+20+20, opérés par GoJet).

Covid-19 + contrats pilotes = moins de sièges en E175 pour United Airlines 1 Air Journal

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