La compagnie aérienne All Nippon Airways (ANA) prépare pour le Nouvel An deux vols vers nulle part, dont un sera opéré en Airbus A380. Privés de superjumbos, deux pilotes de Qantas conduisent désormais des bus.
Après ceux du mois dernier et de ceux déjà prévus entre autres le 12 décembre 2020, la compagnie japonaise ANA a programmé deux vols vers nulle part supplémentaires pour le 1er janvier 2021. Vers 5h30, un de ses Airbus A380 en livrée Flying Honu décollera de l’aéroport de Tokyo-Narita, tandis qu’à peu près à la même heure c’est un Boeing 777 qui décollera de sa base à Haneda. Les passagers des deux avions pourront donc observer le premier lever de soleil de l’année, un passage au-dessus du Mont Fuji étant également au programme.
ANA organisera comme précédemment une loterie pour désigner les passagers de ces deux vols spéciaux. Les prix varient de 35.000 yens (281 euros) pour un siège côté couloir en Economie à bord du Triple Sept) à 125.000 yens (1005 euros) pour un siège côté hublot en Première classe à bord de l’A380.
©Boeing
Chez Qantas, un groupe de 13 pilotes des superjumbos cloués au sol depuis sept mois par la pandémie de Covid-19 ont été interrogés par la chaine the Project : parmi eux, deux travaillent désormais pour Forest Coach Lines, une compagnie de bus de Sydney.
Le commandant de bord Peter Probert et le copilote Peter Cairnes ont accumulé à eux deux 62 ans d’expérience chez la compagnie nationale australienne ; le premier était aux commandes du premier A380 à se poser à Sydney, et chacun a piloté un superjumbo vers le désert de Mojave en Californie – Qantas n’ayant pas prévu de retour en service avant 2023 au plus tôt.
These two pilots spent 62 years between them flying jetliners around the globe for Qantas. But 7 months ago the high fliers came down to earth in a hurry.
— The Project (@theprojecttv) October 26, 2020
And now, they’re driving buses. @Lisa_Wilkinson has this emotional story. pic.twitter.com/XZstFmQU93
©Qantas
C'est dégueulasse! a commenté :
11 novembre 2020 - 13 h 30 min
Certains auront beau dire que des PNT ne sont que des chauffeurs de bus aériens, maintenant ils viennent prendre la place de pauvres simples vrais chauffeurs de bus à qui on ne proposera jamais de s’asseoir et prendre les commandes dans un cockpit!
jeje a commenté :
11 novembre 2020 - 16 h 32 min
Je doute fort que ces pilotes sautent joie en voyant leurs feuilles de paye comme chauffeur de bus , ca doit leurs faire un sacré choc …lol
ALExxx a commenté :
12 novembre 2020 - 9 h 09 min
En relisant votre commentaire 3 fois, j’en déduis à du second degré.
Mais verrait-on ca en France ?
Ben oui! a commenté :
12 novembre 2020 - 10 h 17 min
On voit bien en France des ingénieurs Bac+5 qui prennent des jobs de niveau Bac, et des bacheliers prendre ceux de niveau BEP;;;qui eux prennent des jobs niveau de manoeuvre sans spécificité…et au niveau le plus bas des gens sans formation ni spécialité il n’y a plus que les yeux pour pleurer…entre deux rares CDD sans lendemain et ANPE avec de nombreux lendemains…
private equity a commenté :
11 novembre 2020 - 20 h 34 min
un bel exemple d’allégorie.
l’humanité sous covid = vol vers nulle part
AIRADDICT a commenté :
12 novembre 2020 - 7 h 41 min
Surréaliste, étrange et triste… Quoi penser? Drole d’époque…
Bencello a commenté :
12 novembre 2020 - 9 h 58 min
MOL en a rêvé, le Covid l’a fait…