Le Groupe IAG rassemblant les compagnies aériennes British Airways, Iberia, Aer Lingus et les low cost Vueling et Level, a divisé par deux sa perte opérationnelle au premier semestre, même si elle reste proche de 2 milliard d’euros. Il prévoit désormais de proposer d’ici la fin de l’année des capacités à 75% des nouveaux d’avant la pandémie de Covid-19.

Les résultats du T2 publiés le 30 juillet 2021 par le groupe britannique font état d’une perte d’exploitation de 2,035 milliards d’euros, à comparer à une perte révisée de 4,052 milliards à la même période en 2020 (49,8%). La perte nette d’IAG s’établit à 2,048 milliards, contre 3,813 milliards au S1 2020 (-46,3%). Le chiffre d’affaires total du groupe a lui reculé de 58,2% à 2,212 milliards d’euros, les revenus passagers chutant de 72,3% à 1,14 milliard sur une capacité en recul de 52,4% avec une recette unitaire à 3,34 euros (-42,4%).

Selon le directeur général d’IAG Luis Gallego, « toutes nos compagnies aériennes continuent de prendre des mesures importantes pour préserver leur force pendant la pandémie actuelle et les positionner pour la reprise. Nous continuons à renforcer notre résilience en préservant nos liquidités, en augmentant nos liquidités et en réduisant notre base de coûts. Au 30 juin, les liquidités du Groupe s’élevaient à 10,2 milliards d’euros (12,11 milliards de dollars) avec une amélioration significative du cash-flow opérationnel par rapport aux trimestres précédents. »

Le dirigeant a identifié les transporteurs espagnols Iberia et Vueling comme les plus performants au 2eme trimestre, citant « des marchés intérieurs latino-américains et espagnols plus forts et affectés par moins de restrictions de voyage ». Au contraire, le Royaume-Uni et l’Irlande ont tous deux subi « certaines des restrictions les plus strictes de la région » concernant les arrivées de passagers en provenance de voyages internationaux. Cela a empêché British Airways et Aer Lingus de « stimuler la demande et de rétablir la confiance des passagers dans le transport aérien », ce qui a conduit IAG à tirer 2,0 milliards de livres sterling pour la première auprès du financement des exportations britanniques et 75 millions d’euros pour la seconde auprès du Ireland Strategic Investment Fund au cours des six premiers mois de 2021.

La capacité de l’ensemble du groupe pour le 2eme trimestre était de 22% des niveaux d’avant la pandémie, mais elle devrait atteindre 45% durant le troisième trimestre en cours. Et Luis Gallego compte sur 75% des niveaux de 2019 pour le dernier trimestre de 2021, une prévision dépendant de facteurs « indépendants de la volonté d’IAG », au premier rang desquels une réouverture complète du corridor transatlantique.

« À plus long terme, nous préparons notre entreprise afin que nous puissions sortir plus forts et plus compétitifs dans une industrie en mutation structurelle. Par exemple, nous accélérons la digitalisation de notre activité, et nos accords avec les syndicats nous permettent d’améliorer la productivité et de réduire notre base de coûts tout en augmentant la part des coûts variables » souligne le CEO. Au 30 juin, la liquidité du Groupe s’élève à 10,2 milliards d’euros avec une « nette amélioration du cash-flow opérationnel par rapport aux trimestres précédents ». Mais compte-tenu de l’incertitude liée à la crise sanitaire, IAG ne fournit aucune prévision de résultat pour 2021.

Groupe IAG : du mieux au S1, 75% des niveaux de 2019 à la fin de l’année 1 Air Journal

©IAG