L’aéroport de Londres-Heathrow n’a enregistré l’année dernière que 19,393 millions de passagers, un trafic en recul de 12,3% par rapport à 2019 et à moins d’un quart des niveaux record de 2019 (80,9 millions).
Le principal aéroport britannique, qui était aussi le premier en Europe avant la pandémie de Covid-19 (un statut perdu dès 2020), a dévoilé un trafic en recul pour la deuxième consécutive : le trafic des compagnies aériennes y a bien progressé en 2021 par rapport à 2020 de 21,1% sur le marché intérieur (1,76 millions de passagers), mais tous les autres secteurs sont dans le rouge. Les pires baisses sont en Asie-Pacifique (-40,3% avec 131.300 passagers) et en Amérique du nord (-13,3% à 3,34 millions), tandis que son principal marché l’Union européenne affiche -9,9% (à 7,26 millions).
Heathrow a aussi vu son trafic reculer de 6,6% avec le Moyen-Orient (à 2,30 millions de passagers), de 13,8% avec l’Europe hors-EU (à 1,54 millions), de 9,3% avec l’Afrique (à 1,54 millions) et de 4,3% avec l’Amérique latine (à 413.000 passagers).
Durant l’année 2021, les mouvements d’avions à Heathrow étaient en recul de 5,4% à 190.032. Le fret a en revanche enregistré une hausse de 25,7% avec 1,4 milliards de tonnes transportées ; seules les régions Europe et Asie-Pacifique restent en rouge.
Selon le CEO d’Heathrow John Holland-Kaye, « il existe actuellement des restrictions de voyage, telles que des tests obligatoires, sur toutes les routes – l’industrie de l’aviation ne se rétablira complètement que lorsque celles-ci seront toutes levées et qu’il n’y aura aucun risque qu’elles soient réimposées à court terme, une situation qui devrait probablement durer des années ». Tout cela crée selon le dirigeant « une énorme incertitude pour la CAA dans l’établissement d’un nouveau plan réglementaire de 5 ans », et le régulateur devrait « se concentrer sur un résultat qui améliore le service, encourage la croissance et maintient un financement privé abordable ».
Heathrow « exhorte le gouvernement britannique » à supprimer dès maintenant tous les tests pour les passagers entièrement vaccinés, et à adopter « un mode d’emploi pour toutes les futures variantes préoccupantes qui soit plus prévisible, limite les mesures supplémentaires uniquement aux passagers en provenance de destinations à haut risque, et autorise la mise en quarantaine à domicile plutôt qu’en hôtel ».
Watson a commenté :
12 janvier 2022 - 13 h 56 min
De l’inutilité d’un aéroport en trop. Déshumanisé au possible, à deux heures de transport du centre de Londres et utilisé seulement par les ivrognes tatoués du “low cost”.
Alex a commenté :
12 janvier 2022 - 22 h 54 min
Vous parlez de quel aéroport ?
flyer2 a commenté :
13 janvier 2022 - 10 h 07 min
Watson parle surement de Gatwick. (concurrent direct de Heathrow, dont y’avait plusieurs options pour l’expansion)
Pour connaitre très bien les deux aéroports (Heathrow et Gatwick) les deux ont leur usage; Il est clair, c’est mieux d’etre le plus proche du centre pour les londoniens, mais il y a debat, avantages et incovenients pour les deux options.
Par contre, il y avait un train express direct qui t’emmène de gatwick à Victoria en 30 minutes (toutes les 15 minutes)
Et l’Ouest londionien, historiquement et économiquement est très développé.
Il y’ a beaucoup de monde sur les M4, M3, M25 donc avoir 2 aeroports à l’Ouest ne me choque pas.