Le ministère du Commerce chinois a signifié lundi son approbation à la future fusion entre les deux principales compagnies aériennes de Corée du Sud, Korean Air et Asiana Airlines, sous condition que la première réduise sa part de marché sur neuf toutes. Reste encore à convaincre les autorités de la concurrence des USA, de l’Union européenne et du Japon.

Annoncé le 26 décembre 2022, le feu vert des autorités chinoises à la compagnie nationale sud-coréenne et sa rivale privée, basées à l’aéroport de Seoul-Incheon, est un petit pas en avant de plus vers une fusion qui ne sera pas bouclée avant 2024. Neuf routes entre les deux pays devraient cependant voir plus de concurrence, a jugé le ministère, dont les cinq pour lesquelles Korean Air avait déjà proposé de « transférer des créneaux de vols à tout nouvel arrivant qui en ferait la demande ».

Si la Corée du Sud, la Chine donc et quelques autres juridictions (Taïwan, le Vietnam, Singapour, l’Australie ou la Turquie entre autres) ont déjà approuvé la fusion annoncée en novembre 2020, le Royaume-Uni avait rendu le mois dernier un premier avis « négatif ». Et les régulateurs des autres grands marché des compagnies de SkyTeam et Star Alliance, les Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon, ne se sont toujours prononcés.  

 

Korean Air « continuera de coopérer étroitement avec les autorités de la concurrence restantes pour s’assurer que le processus d’examen est achevé dès que possible ».

Fusion Korean Air – Asiana : feu vert de la Chine 1 Air Journal

©AJ/Korean Air/Airbus