Contrairement aux précédentes journées de mobilisation contre la réforme des retraites, la DGAC n’a pas demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée de samedi.

Après trois jours de grève dans le contrôle aérien les 19 et le 31 janvier 2023, puis le 7 février 2023, quand la direction générale de l’aviation civile avait demandé une réduction de 20% des programmes de vols à l’aéroport de Paris-Orly, les voyageurs peuvent respirer : le samedi 11 février se présente comme une journée normale, surtout pour les clients d’Air France, Transavia France et Vueling qui avaient été les plus affectés (mais aussi easyJet, Royal Air Maroc, Air Algérie ou Iberia entre autres).

Raison de l’absence de recommandation (pour l’instant ?) : le syndicat du contrôle aérien USACcgt n’a cette fois pas déposé de préavis de grève. Son communiqué « invite tous les agents de la DGAC qui seraient disponibles, à venir rejoindre l’ensemble des salariés lors de cette nouvelle journée de manifestations. L’USACcgt n’a pas déposé de préavis de grève spécifique DGAC, cependant l’ensemble des agents de la DGAC voulant cesser le travail, sont couverts par le préavis de l’UFSE-CGT ».

Il reste encore 24 heures pour savoir si la situation évoluera, tous les passagers devant vérifier l’état de leur vol auprès de leur transporteur. Rappelons que l’intersyndicale a donné deux autres dates pour les prochaines mobilisations : jeudi prochain le 16 février, et le mardi 7 mars.

 

Grève de samedi : un trafic aérien normal ? 1 Air Journal

@Cirium