Airbus a inauguré lundi à Toulouse sa nouvelle ligne d’assemblage final (FAL) pour les monocouloirs remotorisés de la famille A320, sa deuxième en France et la dixième au monde capable de produire les A321 – dont la version neo actuellement la plus recherchée.
Lors d’une cérémonie à Toulouse le 10 juillet dans ses installations toulousaine à laquelle assistaient des centaines d’employés, l’avionneur européen a inauguré sa deuxième FAL de monocouloir. Installée dans l’ancien bâtiment d’assemblage de l’A380 « Jean-Luc Lagardère », la nouvelle FAL a commencé ses opérations à la fin de l’année 2022 avec l’arrivée des premières sections de fuselage. Le premier avion entièrement assemblé dans cette installation – un A321 – devrait sortir d’usine d’ici la fin de l’année,. Cette chaîne d’assemblage montera progressivement en cadence d’ici à 2025, employant environ 700 personnes.
Airbus souligne que cette nouvelle FAL « bénéficie de nombreuses innovations visant à maximiser la qualité des produits et l’efficacité, ainsi qu’à établir de nouvelles normes en matière de santé, de sécurité et de développement durable. Ces innovations incluent le contrôle numérique de la production à l’aide de tablettes et de smartphones pour réduire la consommation de papier, la logistique automatisée pour la distribution des pièces et l’utilisation de robots légers pour l’assemblage des sections de fuselage ».
Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus, a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes heureux de voir cette nouvelle installation rejoindre notre réseau mondial de sites d’assemblage, qui comptera quatre FAL à Hambourg (Allemagne), deux à Toulouse (France), deux à Mobile (États-Unis) et deux à Tianjin (Chine), toutes capables de produire l’A321 ». Le premier A321neo assemblé en Chine avait été livré en mars dernier.
L’inauguration à Toulouse de cette nouvelle ligne d’assemblage final capable de produire l’A321 « est un jalon supplémentaire dans la modernisation de notre système industriel mondial. Elle contribuera à l’augmentation de notre production pour atteindre une cadence mensuelle de 75 appareils de la famille A320 par mois en 2026, tout en répondant à la demande accrue pour l’A321, qui représente actuellement environ 60% du carnet de commandes total de la famille A320 », a-t-il ajouté.
Rappelons que le dernier Airbus A380 avait quitté l’usine Lagardère en mars 2021, le superjumbo n’étant plus populaire chez les opérateurs (la crise sanitaire avait vu par exemple Air France anticiper leur sortie de flotte).
FAL a commenté :
11 juillet 2023 - 12 h 04 min
Avec 10 lignes d’assemblage Airbus est parfaitement armé pour livrer ses mono-couloirs.
Les difficultés seront par ailleurs d’avoir les matériaux et les composants et que tous les équipementiers et sous traitants suivent la cadence…
Bencello a commenté :
11 juillet 2023 - 17 h 46 min
Si seulement l’ancienne FAL pouvait être maintenue et/ou modernisée, après la période de transition vers la nouvelle.
Que va-t-elle devenir ? Un centre de conversion P2F ? Un bâtiment pour les essais ?…
Filoustyle a commenté :
12 juillet 2023 - 8 h 41 min
@Bencello
Il semblerai à terme que l’ancienne FAL devrait être rétrocédée à ATR juste à côté pour produire les avions régionaux
Thomas E. a commenté :
12 juillet 2023 - 9 h 50 min
@Filoustyle
Sauf que le backlog de la famille A320 est bien plus rempli que celui de l’ATR.
Cette bascule pourrait être éventuellement intéressant pour le projet EVO quand celui-ci aura réussi à se concrétiser.
GVA1112 a commenté :
12 juillet 2023 - 12 h 49 min
Le potentiel d’ATR d’augmenter la cadence et le nombre de livraison est grand.
ATR appartenant à Airbus (à 50%) va faire bénéficier ATR de son expertise en matière de FAL automatisée.
Et Francazal deviendrait peut être un site dédié aux aménagements intérieurs tout en conservant ses activités actuelles.
Airbid a commenté :
12 juillet 2023 - 18 h 08 min
Selon vous les deux fal de Toulouse seraient donc logées toutes les deux sur le site de l’A380?
Elmer a commenté :
11 juillet 2023 - 21 h 17 min
Tablettes et smartphones pour des nouvelles normes de santé, sécurité et durabilité ? On croit rêver…