Pour la troisième journée consécutive, les aéroports français ont connu une vague d’alertes à la bombe ce vendredi. Dix ont été évacués.

Alors que commencent les vacances de la Toussaint, les perturbations par des menaces d’attentats à la bombe se poursuivent dans les aéroports français pour la troisième journée consécutive. Dix-huit aéroports régionaux ont encore été visés vendredi matin par des alertes à la bombe. Dix ont été évacués, a annoncé le ministre délégué aux Transports. « Nous voyons depuis mercredi une multiplication des alertes, des fausses alertes à la bombe dans nos aéroports. Et je veux le dire très clairement, les petits malins ou les petits plaisantins qui se livrent à ce genre de jeu sont en fait de gros abrutis, voire de grands délinquants », a affirmé Clément Beaune lors d’une conférence de presse. Chaque aéroport est invité à porter plainte pour chaque cas d’alerte reçue, et la justice est saisie, a-t-il rappelé.

Les auteurs de ces troubles risquent 2 à 3 années d’emprisonnement a rappelé le ministre : « Que tous ceux qui pensent faire une mauvaise blague, faire peur, sachent que c’est un délit qui est très sérieusement et très lourdement sanctionné, qu’ils seront identifiés, et chacun d’entre eux sera sanctionné. C’est deux à trois ans d’emprisonnement qui sont encourus et plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende. Nous n’hésiterons pas, évidemment, à les appliquer ».

Alertes à la bombe : encore 18 aéroports concernés au troisième jour 1 Air Journal

Lyon ©P-A Pluquet