Le Conseil constitutionnel a validé “la loi relative à la prévisibilité de l’organisation des services de la navigation aérienne” en cas de mouvement social et à l’adéquation entre l’ampleur de la grève et la réduction du trafic.

La nouvelle loi, qui sera très prochainement promulguée, marque “un progrès essentiel pour les compagnies et les voyageurs aériens, dans le respect du droit de grève garanti par la Constitution“, a annoncé hier le ministre chargé des Transports, Clément Beaume.

Déposée par le sénateur Vincent Capo-Canellas au mois de mai, adoptée par le Sénat le 15 juin puis par l’Assemblée nationale le 15 novembre dernier avec le soutien de la majorité relative macroniste, ce texte a pour objectif de permettre “un service minimum adapté” en cas de grève des contrôleurs aériens, c’est-à-dire l’obligation faite aux salariés de services publics, d’assurer un service minimum en toutes circonstances. Concrètement, il oblige les contrôleurs aériens à se déclarer individuellement grévistes ou non 48 heures avant un mouvement social.

Désormais et à l’instar de ce qui existe pour les autres salariés du transport aérien et des transports terrestres, dans le cas où un préavis de grève dans les services de la navigation aérienne a été déposé, tout agent assurant des fonctions de contrôle, d’information de vol et d’alerte et dont l’absence est de nature à affecter directement la réalisation des vols, aura l’obligation de se déclarer au plus tard à midi l’avant-veille de chaque journée de grève.

Grève des contrôleurs aériens : le Conseil constitutionnel valide la loi pour "un service minimum adapté" 1 Air Journal

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