Korean Air Lines, premier transporteur aérien coréen, a considérablement réduit le nombre de ses vols internationaux au départ des aéroports régionaux, selon des données publiées dimanche. Le première raison invoquée est le retard dans les livraisons d’avions.
En 2024, la compagnie a opéré 6 199 vols internationaux au départ de tous les aéroports régionaux du pays, à l’exclusion de l’aéroport de Gimpo à Séoul et de l’aéroport international d’Incheon, à l’ouest de Séoul, soit une baisse de 45 % par rapport aux 11 408 vols de 2019, selon les données compilées par le ministère du Territoire.
Le nombre de vols internationaux de Korean Air à l’aéroport de Gimhae, dans la ville portuaire de Busan, dans le sud du pays, a chuté de 42 %, passant de 9 675 en 2019 à 5 567 en 2024. La tendance à la baisse s’est poursuivie début 2025, avec une baisse de 36 % du nombre de vols au premier trimestre par rapport à l’année précédente, passant de 2 580 à 1 632.
Korean Air a expliqué que cet ajustement était inévitable en raison des retards de livraison des avions par les constructeurs, ce qui l’a incitée à réduire temporairement ses opérations sur certaines lignes. Mais des groupes civiques et des élus locaux ont critiqué cette décision, soulignant que ses opérations de vols internationaux à l’aéroport d’Incheon n’avaient diminué que de 5,7 % sur la même période.
La réduction des vols régionaux a suscité des réactions négatives. Busan (PUS), centre économique vital, est confrontée à une connectivité réduite, ce qui pourrait affecter le tourisme et le commerce. La reprise inégale du secteur aérien complique la situation. Si les lignes long-courriers reprennent de la vigueur, la demande régionale est à la traîne, notamment vers la Chine.
©Korean Air
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