Hier, deux Airbus A320 de la low cost britannique easyJet sont entrés en collision au sol à l’aéroport de Manchester, leurs ailes se touchant alors qu’ils roulaient en direction de la piste.

L’un des avions devait décoller vers Paris-Charles-de-Gaulle, l’autre vers Gibraltar. Un choc bref mais vif qui n’a heureusement causé aucun blessé, mais a été ressenti de manière très marquée par les passagers à bord des deux avions : « Nous avons senti tout l’avion trembler, le choc a été violent », a raconté une passagère à la BBC, décrivant une intervention rapide des pompiers et du personnel de secours.

Dès la collision, les opérations ont été temporairement suspendues pour permettre l’inspection des appareils accidentés et leur retour en toute sécurité aux parkings. Selon un porte-parole de l’aéroport de Manchester, l’incident n’a pas généré de perturbations massives -seuls quelques vols ont été retardés et les opérations ont pu reprendre rapidement. EasyJet, qui dessert plus de 60 destinations au départ de Manchester, a présenté ses excuses pour les retards occasionnés et a ouvert une enquête interne sur les circonstances précises de l’accident.

Cette collision intervient cependant dans un contexte tendu pour le transport aérien au Royaume-Uni, après les nombreuses annulations et incidents techniques qu’a connus le pays cet été, fragilisant temporairement la confiance des passagers dans la fiabilité opérationnelle des compagnies aériennes britanniques.