Une enquête a été ouverte par le parquet d’Ajaccio pour « mise en danger de la vie d’autrui » après qu’un contrôleur aérien s’est endormi à son poste, obligeant un avion à attendre dans les airs pendant 18 minutes avant de pouvoir atterrir.
À la suite de l’incident « concernant la rotation aérienne Paris-Ajaccio lundi en fin de journée, et parallèlement à l’ouverture d’une enquête par les services de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) », le parquet a décidé d’ouvrir cette enquête et de la confier à la brigade de gendarmerie des transports aériens d’Ajaccio, a précisé hier le procureur de la République Nicolas Septe, dans un communiqué. L’enquête judiciaire ouverte par le parquet vise à établir les circonstances de l’incident et à déterminer d’éventuelles responsabilités.
Lundi dernier, un vol Air Corsica en provenance de Paris-Orly s’est retrouvé dans l’impossibilité d’établir un contact radio avec la tour de contrôle de l’aéroport Ajaccio-Napoléon Bonaparte au moment de son approche finale. Selon la DGAC, l’appareil a dû attendre près de 18 minutes en effectuant des cercles au-dessus du golfe d’Ajaccio avant qu’une intervention des pompiers sur la tour ne révèle que le contrôleur aérien de service s’était endormi à son poste. Ce dernier a été testé négatif à l’alcoolémie et une éventuelle sanction est en cours d’examen. Une fois le contrôleur aérien réveillé, l’avion avec des passagers à bord a pu atterrir normalement et les opérations aéroportuaires ont repris leur cours.
Si l’incident s’est résolu sans conséquence matérielle ou humaine, il interroge sur l’organisation et la sécurité du contrôle aérien en Corse. Normalement, la DGAC impose des redondances afin d’éviter qu’un aéroport repose sur un seul contrôleur.

@CCI de Corse
DMI a commenté :
19 septembre 2025 - 16 h 10 min
Jamais la mise en danger de la vie d’autrui ne s’est appliquée.
17 minutes d’attente, tu parles d’une affaire…
C’est un contrôleur de tour de contrôle , pas du centre de contrôle régionnal qui gére les retards, tout le monde se déchaine sur lui pour marquer le coup des retards des centres , il n’y est pour rien et sont pratiquement jamais en grève sur les petits terrains comme Ajaccio.
C’est un non évenement…
un cas typique de facteur humain,
MrHuitre a commenté :
20 septembre 2025 - 8 h 15 min
Il y a des métiers à responsabilité où l’on ne s’endort pas, c’est tout.
Les controleurs Français tapent sur le système de toute la planète avec leurs grèves, et en plus il dort.
Tout le monde n’a pas 17 minutes de fuel supplémentaire à l’arrivée.
@Mr Huître a commenté :
22 septembre 2025 - 0 h 58 min
Ben si heureusement….
Tout le monde a au moins 30 minutes de carburant plus une réserve de dégagement plus une marge de sécurité …. Au final ça fait beaucoup de minutes … Le transport aérien c’est de millions de passagers transportés chaque jours . Vous pensez sérieusement qu’il n’arrive jamais des incidents de ce type ?
Greg765 a commenté :
20 septembre 2025 - 8 h 21 min
Si c’est bien dangereux. Pour plusieurs raisons:
D’abord, l’avion n’a en principe pas le carburant pour attendre 18 minutes que le contrôleur se réveille. Enfin il l’a (contingence, réserve finale, …) MAIS ce carburant ne devrait pas servir à ça. Utiliser le carburant pour attendre un hypothétique réveil du contrôleur c’est donc rogner sur les marges de sécurité prévues par la réglementation et l’équipage. Ça place l’équipage dans une situation un peu délicate: dérouter ou rester? Attendre, et situation oui combien de temps? Bien que la sécurité du vol ne soit pas directement mise en jeu à plus long terme ça peut jouer sur une chaîne d’événements où l’avion de retrouve bas en carburant.
Ensuite, que se passerait il si l’avion avait soudainement eu une urgence à bord. Par exemple un feu cabine? Les statistiques montrent qu’en cas de feu en cabine le temps de survie moyen est de 17 minutes. Que faire? Attendre un hypothétique réveil? Ou se dérouter immédiatement tout en sachant qu’il faudra attendre un certain temps pour effectuer le déroutement ce qui mettra les occupants en danger.
Après je ne fais pas partie de ceux qui disent qu’il doit être viré sans indemnités bla-bla… il faut une enquête pour déterminer sa charge de travail ce jour ci, les jours précédents, vérifier la conformité avec la réglementation, la présence éventuelle de sous-effectifs…
Mais il ne faut pas non plus prétendre que c’est un non événement sans impact sur la sécurité des vols, ce n’est pas vrai.
DMI a commenté :
20 septembre 2025 - 9 h 19 min
Si le contrôleur reléve une visibilité inférieure aux minimas opérationnels de l’exploitant, l’avion va attendre l’amélioration en fonction de sa réserve de carburant, idem pour une inspection piste nécessaire dans certains cas. et il n’y a pas de mise en danger de la vie d’autrui pour autant, conditions équivalentes. Le CDB gére son vol en fonction du carburant restant à bord.
Je n’approuve pas la situation , mais c’est faire un Cunimb pour pas grand chose au niveau médiatique
Mamadou DIALLO a commenté :
20 septembre 2025 - 15 h 18 min
Vos réponses sont d’une stupidité affligeante.
La réserve de carburant n’est pas destinée à gérer les siestes des contrôleurs aériens. Un pilote a d’autres urgences potentielles à traiter.
Ici, par chance, l’avion n’a pas eu d’autre problème à gérer, mais que ce serait-il passé en cas de problème nécessitant un atterrissage d’urgence ? Ou en cas de fort trafic autour de l’aéroport ? Ou si ce contrôleur s’était réveillé plus tard ?
En outre, une tour qui ne répond pas aux appels, c’est une source de stress pour les pilotes, qui ont d’autres chats à fouetter !
Cet évènement est totalement inacceptable.
Reste à savoir pourquoi ce fonctionnaire était apparemment seul dans sa tour… Ça aussi, c’est anormal.
DMI content .. d'être content a commenté :
20 septembre 2025 - 8 h 27 min
1/ Si vous aussi dormez au travail comme ce contrôleur, sachez que l’immense majorité des salaries en France n’y dorment jamais y compris des gens qui ont 1h30 / 2 heures de transport matin ET soir.
2/ ce n’est pas grave selon vous – Que se serait-il passé pour un avion qui pour différentes raisons possibles, aurait été à cours de carburant ?
Au moins vous justifiez le fait que la France qui taxe plus que n’importe quel autre pays, qui a le plus de fonctionnaires (hors Corée du Nord) et qui présente un tableau de qualité de “services” lamentable, en est là où elle se trouve (càd au fond du trou)
DMI a commenté :
20 septembre 2025 - 9 h 22 min
un avion sans fuite, n’est jamais à cours de carburant
Mamadou DIALLO a commenté :
20 septembre 2025 - 15 h 30 min
Mais bon sang, parlez de ce que vous connaissez !
Des accidents aériens consécutifs à une panne de carburant, cela s’est produit plus d’une fois, pour des raisons diverses.
Le rôle d’un contrôleur aérien est de garantir la sécurité des vols, pas de la perturber en provoquant du stress et de l’incertitude auprès des pilotes.
Un équipage de cockpit a suffisamment de paramètres à gérer.
Les accidents aériens sont généralement provoqués par la conjonction de plusieurs facteurs. Encore une fois, la chance a fait qu’il n’y a pas eu d’autre incident pour se cumuler avec cette défaillance du contrôleur, mais en d’autres circonstances (panne technique à bord, aéroport de déroutement indisponible pour une raison ou une autre…), cela aurait pu provoquer une catastrophe.
Cet incident est très grave.
Mamadou DIALLO a commenté :
20 septembre 2025 - 14 h 40 min
Rarement lu un commentaire aussi lunaire !
Un contrôleur aérien, apparemment seul dans sa tour, qui a en charge la sécurité du trafic aérien de l’aéroport et de son environnement, se permet de faire la sieste durant son service alors qu’un avion s’apprête à atterrir, et vous osez dire qu’il n’y a pas de mise en danger d’autrui ?
Vous êtes inconscient ou il s’agit d’une provocation de troll ?
C’est une chance que le trafic était faible et que l’avion avait assez de carburant pour faire des boucles dans le ciel, mais ça aurait pu se passer beaucoup plus mal.
Zeph a commenté :
20 septembre 2025 - 16 h 55 min
Vous, manifestement, vous êtes un contrôleur aérien qui défend ses avantages acquis
DMI a commenté :
21 septembre 2025 - 8 h 42 min
J’ai 19000 heures de vol, 10000 heures sur A320 le même type d’avion et suis basé à Ajaccio, je crois savoir de quoi je parle…
Zeph a commenté :
22 septembre 2025 - 7 h 13 min
19000 heures de vol… pas en tant que pnt j’espère car vous êtes un danger volant…
Serge13 a commenté :
19 septembre 2025 - 18 h 53 min
Vous allez voir que cette histoire va finir par être la faute de la DGAC et que le gars, va continuer son boulot comme si de rien n’était…
SNCTA a commenté :
19 septembre 2025 - 19 h 04 min
Il ne dormait pas , il lisait les tracts de son syndicat et essayait de comprendre les raisons de la prochaine grève …..
Filoustyle a commenté :
20 septembre 2025 - 9 h 07 min
On se souviens tous de l’abordage d’un Tu154 et un avion de DHL en plein ciel au dessus du lac de constance a cause d’un contrôleur suisse qui dormait.
Ce contrôleur a fini par être assassiné par le père russe d’un des enfants tués dans la catastrophe.
A mon avis il risque la porte normalement mais en France au plus il aura un blâme car les syndicats vont monter aux créneaux en invoquant les heures qui s’enchainent 32h vous imaginez 32h qui peux supporter ça !!!??
Effective au moins 28 puisque apparement il ne font même pas leur heures d’ou le pointage que visiblement ils refusent.
DMI a commenté :
20 septembre 2025 - 10 h 21 min
Le controleur ne s’était pas endormi, son logiciel de surveillance était en maintenance et il y avait un pb sur le reseau de tph direct, il devait jongler entre deux siéges et sa concentration pas à 100%.
De plus le pilote russe n’a as suivi les ordres du TCAS, le dernier rampart
qui aurait pu eviter la catastrophe.
DMI a commenté :
20 septembre 2025 - 9 h 21 min
et un déroutement ne met pas en danger la vie d’autrui non plus
Gérard Dubois de la Patelière a commenté :
20 septembre 2025 - 15 h 31 min
Un déroutement n’a pas à être provoqué par la désinvolture d’un contrôleur aérien !
Fcb1962 a commenté :
20 septembre 2025 - 9 h 28 min
Comme d’habitude des diatribes nauséabondes sans se poser une question fondamentale….. pourquoi s’est-il endormi??
Il n’y a jamais eu de mise en danger de la vie d’autrui. De plus Figari, Calvi et Bastia sont à quelques minutes de vol. On accuse, on pointe du doigt comme d’hab !
Caravelle a commenté :
20 septembre 2025 - 14 h 59 min
A lire votre réponse, c’est un peu comme si un contrôleur aérien, ça ne servait à rien, au final….
Qu’ils dorme à son poste, c’est pas grave.
Gérard Dubois de la Patelière a commenté :
20 septembre 2025 - 16 h 28 min
Vous êtes en train de nous dire que les contrôleurs aériens ne servent à rien et que le fait qu’ils fassent la sieste durant leur temps de travail (pourtant très court au regard de presque toutes les autres professions) est sans incidence sur la sécurité aérienne .
Dans ce cas, qu’on les mette tous à la porte et qu’on rase les tours de contrôle. Il faut être cohérent, non ?
Ce sont les commentaires d’irresponsables comme le vôtre qui sont nauséabonds. Vous faites passer vos principes de fainéant avant la préservation des vies humaines.
DMI a commenté :
21 septembre 2025 - 9 h 07 min
Des commentaires de “spécialistes” , le sujet n’est pas l’approbation ou l’excuse du fait qu’il se soit endormi, mais la notion de mise en danger de la vie d’autrui…
Ynousfontbientousmarrer a commenté :
22 septembre 2025 - 1 h 11 min
Je plussoie DMI….
C’est l’éternelle histoire du chien….de la rage … tout ça ….
Un jour , c’était la nuit … et le contrôleur ne parvenait pas à allumer le balisage . Que pensez vous qu’il advint ? J’attendis 17 minutes….
Faut bien se rendre à l’évidence , monter à 10000 m à 1000 km/h c’est risqué et donc ça revient mettre la vie d’autrui en danger . Le tout c’est de savoir maîtriser le risque du mieux possible .