Le transporteur national letton airBaltic innove dans l’expérience passagers avec l’introduction du “Group Boarding”, un nouveau système d’embarquement par groupes clairement identifiés sur les cartes d’embarquement.
Ce processus, qui sera déployé progressivement à partir du 6 octobre, vise à réduire la congestion aux portes d’embarquement pour offrir un début de voyage plus calme et rapide. Avec le “Group Boarding”, chaque voyageur pourra embarquer en fonction d’un numéro de groupe indiqué sur sa carte. Ce système facilitera l’ordre d’entrée à bord et évitera les attroupements, permettant ainsi aux équipes au sol d’accueillir et d’installer les passagers de manière plus efficace. Laura Vecvanaga-Puķīte, responsable senior des opérations au sol et du service client d’airBaltic, souligne que « ce nouveau système apporte plus de clarté et de calme à la porte d’embarquement. En invitant les clients par groupes bien identifiés, nous réduisons l’affluence, accélérons la procédure et aidons nos équipes à faire asseoir tout le monde plus rapidement. L’embarquement prioritaire reste disponible pour les passagers nécessitant une assistance particulière ainsi que pour les familles avec jeunes enfants. »
Les groupes d’embarquement
La priorité est donnée au pré-embarquement pour les familles, les mineurs voyageant seuls et les personnes à mobilité réduite. Ensuite, l’embarquement s’effectuera selon cinq groupes :
- Groupe 1 : Passagers Business Class et membres VIP ou Executive du programme airBaltic Club.
- Groupe 2 : Titulaires de billets Economy FLEX, voyageurs d’affaires et passagers ayant acheté une franchise bagage cabine lourde prépayée.
- Groupes 3 à 5 : Embarquement basé sur la répartition des sièges en cabine Économie.
Les voyageurs sont encouragés à vérifier leur groupe sur leur carte d’embarquement, qu’elle soit digitale ou imprimée, afin d’assurer un départ fluide et ponctuel.
Cet ajustement de la procédure d’embarquement s’inscrit dans une démarche de qualité du service à bord et d’efficacité opérationnelle, s’appuyant sur les meilleures pratiques du secteur aérien. Depuis sa création en 1995, airBaltic est devenue un acteur majeur de la région baltique, reliant aujourd’hui les États baltes à plus de 80 destinations en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans le Caucase. En 2025, la compagnie exploite une flotte jeune et homogène de 50 Airbus A220-300, dont elle est le plus grand opérateur au monde, avec des commandes pour élargir cette flotte à 90 appareils dans les années à venir.
Au-delà de ses ambitions de croissance, airBaltic a été pionnière en Europe en proposant dès 2025 l’internet à haute vitesse gratuit à bord via le système SpaceX Starlink, une première sur le continent. La compagnie est majoritairement détenue par l’État letton (88,37%) avec une participation significative de Lufthansa (10%). Les 1,63% restants sont détenus par d’autres actionnaires privés.

GVA1112 a commenté :
30 septembre 2025 - 8 h 37 min
L’embarquement restera toujours une source de perte de temps pour les compagnies.
Comme souvent, très souvent, les passagers embarquent par une seule porte.
alors, pourquoi faire entrer en premier ceux qui sont assis devant… et prennent le temps de s’installer depuis le couloir……. ralentissant ceux qui cherchent leur siège au fond..
Pourquoi favoriser les Business class (assis devant), alors qu’en remplissant l’avion du fond vers l’avant serait plus astucieux.
Quel avantage pour ces clients qui payent cher, d’entrer dans l’avion rapidement si ce n’est d’avoir les coffres à bagage libre !!
loloboyer66 a commenté :
30 septembre 2025 - 10 h 25 min
Quand on paie un service prioritaire ou qu’on bénéficie d’un avantage lié à son statut, on souhaite logiquement en profiter, et c’est normal. Si les PNC faisaient leur travail en réservant les coffres à bagages situés au-dessus des sièges « Priority », le problème n’existerait pas.
À l’heure où tout se monnaye — même l’air que l’on respire dans les avions — on ne peut pas demander à un passager élite d’attendre sagement au salon et d’embarquer en dernier. Car, dans les faits, lorsqu’il rejoint son siège, il a droit à deux bagages cabine, mais n’a souvent plus de place pour les ranger.
C’était différent autrefois : comme les passagers voyageaient avec moins de bagages cabine, le problème ne se posait pas. Aujourd’hui, la situation est due au fait que les bagages en soute sont devenus payants.
Il ne faut pas blâmer les passagers business, qui, en payant leur billet très cher, permettent justement aux passagers en classe économique de voyager à moindre coût. Le vrai problème vient de la surcharge cabine : autrefois, sur les A320 d’Air France, il n’y avait que 142 passagers et les bagages en soute étaient gratuits. Aujourd’hui, le même avion peut en accueillir 180…