Les aéroports de Saint-Martin et Saint-Barthélemy ont été durement touchés par l’ouragan Irma. Aucun vol ne sera probablement possible avant plusieurs jours. Des images des aéroports de Saint-Martin, de Grand Case Espérance qui accueille notamment Air Antilles Express ou Air Caraïbes ou de celui, prisé des spotters, l’aéroport Princess Juliana, circulent sur les réseaux sociaux démontrant la violence des vents (jusqu’à plus de 300 km/h estimés puisque les instruments de météorologie n’ont pas résisté et sont hors d’utilisation) qui ont sévi sur l’île, abîmant sévèrement les infrastructures aéroportuaires. Il est encore tôt pout tirer un bilan de cet ouragan, le plus puissant jamais connu par ces îles des Caraïbes, le président Macron ayant évoqué, à l’issue d’une conférence de presse qu’il serait, en ce qui concerne le versant français, « dur et cruel ». Après l’île de Barbuda, la Guadeloupe (relativement épargnée, les vols commerciaux ont repris hier à 14h), l’œil du cyclone se dirige vers Porto Rico, la République dominicaine, Haïti, Cuba et la Floride où il devrait arriver dimanche. La compagnie canadienne Air Transat a annoncé, mardi soir, avoir procédé à l'évacuation, grâce à l’envoi de dix avions, d’environ 2000 passagers de la République dominicaine en raison de la menace que représente Irma. Elle a également annulé tous ses vols à destination de Punta Cana aux départs de Toronto et Montréal ce jeudi, avec une politique de programme de vols qui sera remise en question chaque jour suivant jusqu’au 11 septembre, vers la Floride (Fort Lauderdale, Orlando), République dominicaine (Puerto Plata, Punta Cana, Samana, La Romana), Cuba (Varadero, Cayo Coco, Santa Clara, Holguin) et Haïti (Port au Prince).