Les répercussions du séisme au Japon ce vendredi 11 mars se font sentir de l’autre côté du Pacifique depuis quelques heures. Si les vagues semblent peu importantes, les pays ont tout de même préféré appliquer le principe de précautions. Ainsi, à Hawaï où les responsables de la sécurité civile ont donné ordre d'évacuer les côtes, les aéroports ont ainsi été fermés. En Polynésie française, la plupart des vols prévus vendredi matin à l'aéroport de Tahiti Faa'a ont été annulés. Aux environs de 04h30, deux vols devraient toutefois arriver, l’un d’Air Tahiti Nui en provenance de Tokyo, et l’autre d’Air France en provenance de Los Angeles. Ils n'ont pas été déroutés car leur arrivée est prévue avant l'heure de passage des vagues, entre 7h et 8h du matin. L’Equateur a pour sa part décrété l'état d'exception et ordonné l'évacuation des personnes situées en zone de risque, soit environ 300.000 Equatoriens. Par conséquent tous les vols domestiques à destination des villes de la côte Pacifique susceptibles d'être touchées par un tsunami ont été suspendus. Sur l’île de Pâques, territoire chilien situé dans le Pacifique à 3500 km des côtes, les habitants des zones côtières seront dirigés vers l'aéroport de Mataveri, situé à 45 mètres au-dessus du niveau de la mer et à 5 kilomètres environ à l'extérieur de Hanga Roa, la principale ville de l'île. Aux Etats-Unis, l'Alaska risque d'être fortement touchée, alors qu'en Californie, des mesures de prudence ont été annoncées. Les plus grosses vagues de deux mètres sont attendues entre San Francisco et Seattle. Enfin, le territoire américain de Guam, au milieu du Pacifique, a émis une alerte au tsunami et évacué ses zones côtières.