Visiblement affectée par les mouvements arabes et la flambée du prix du pétrole, la compagnie aérienne du Sultanat de Brunei a  annoncé mardi 21 juin qu’elle supprimera d’ici octobre prochain cinq lignes à son réseau. Selon son communiqué de presse, Royal Brunei Airlines a pris la difficile décision de réduire son réseau « afin d’améliorer ses opérations et sa performance financière ». Ainsi dès la fin juillet, elle n’atterrira plus à Kuching au Sarawak (Malaisie orientale). Ho Chi Minh Ville sera quant à elle rayée de sa carte en octobre. Mais c’est l’Australie et la Nouvelle-Zélande qui paient le plus cher tribu à cette décision. A partir d’octobre, Royal Brunei ne desservira plus Auckland, Brisbane et Perth. Ne reste donc plus que Melbourne, une route ouverte fin mars dernier et opérée quatre fois par semaine. Fondée en 1974, cette compagnie a choisi de concentrer son réseau vers l’Asie du sud-est, la Chine, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, ainsi que vers la Nouvelle Zélande. Londres-Heathrow est le seul aéroport européen desservi en direct par Royal Brunei. Membre d’aucune alliance internationale, la compagnie a toutefois signé des accords de partage de code avec Bmi, Dragonair, Malaysia Airlines et Thai Airways. Sa flotte est composée de six Boeing 777-200, deux Airbus A319 et deux Airbus A320, et ne devrait pas évoluer avant l’arrivée de cinq Boeing 787.