Alors que le nuage de cendres crachées par le volcan chilien Puyehue continue de jouer avec les nerfs des compagnies aériennes à Buenos Aires, des sismologues ont annoncé que le volcan islandais Hekla pourrait être proche de l'éruption. Même s'ils restent très prudents sur l'imminence d'une éruption en Islande, toujours impossible à prédire, des sismologues ont enregistré une activité inhabituelle sous le volcan Hekla, le plus dangereux de l'île. Situé à côté de l'Eyjafjöll de triste mémoire pour les passagers européens, Hekla est entré en éruption quatre fois depuis 1970, la dernière remontant à 2000, et ses crises peuvent durer de quelques heures à des mois. Certains scientifiques ont cependant noté que les risques pour le trafic aérien n'étaient pas comparables, Hekla crachant d'habitude plutôt de la lave que de la cendre, comme c'était le cas pour Eyjafjöll. Tout dépendrait bien sûr de la violence de l'éruption, mais a priori on ne devrait pas revivre les quelques 100 000 vols annulés en avril 2010 De l'autre côté de l'Atlantique, les deux principaux aéroports de Buenos Aires ont été fermés pendant quelques heures vendredi, les cendres du Puyehue ayant refait leur apparition dans le ciel argentin. Comme à plusieurs reprises depuis le 4 juin dernier, de nombreux vols ont été annulés, en particulier par les compagnies aériennes locales Aerolineas Argentinas et Austral, mais aussi des rotations de Continental Airlines, United Airlines ou American Airlines. Les aéroports de San Carlos de Bariloche et Neuquen restent eux fermés.