Michael O’Leary a eu besoin d’une assistance policière à l’aéroport de Bilbao pour prendre son vol vers Madrid après une série de provocations. Le patron de Ryanair, spécialiste des vol pas cher,  a été contraint d’avoir recours à la police basque, la Ertzainstza  la semaine dernière, à l’aéroport de Bilbao, après qu’il a eu, à son habitude, fait son spectacle, lors d'une conférence de presse, jugé trop provoquant par les ex-employés de Spanair. Michael O-Leary venait de Barcelone, et devait se rendre ensuite vers Madrid, puis Dublin avant de repartir dans la soirée vers Budapest où il devait annoncer la reprise de routes laissées libres par feu la compagnie Malev. Alors qu’il posait pour les photographes locaux, gesticulant comme à son habitude, il s’est dirigé vers des employés de Spanair, en cessation d’activité depuis deux semaines, qui manifestaient dehors tout en le traitant à grands cris de « terroriste de patron ». O’leary, ne s’est pas laissé impressionné et leur a lancé tout en faisant le signe du V de la victoire avec ses bras : « Une des preuves du succès de Ryanair se reconnaît aux personnes enchantées de pouvoir réserver des billets bon marché entre Madrid et Barcelone », une ligne qui, faut-il le préciser, avait été déjà opérée par Spanair. Les manifestants offensés, se seraient faits menaçants en le cernant. Michael O’Leary a donc dû se faire secourir par les policiers. Il faut dire que le provocateur sempiternel de Ryanair n’en était pas à son coup d’essai avec eux. Ainsi, il avait auparavant expliqué que la faillite de Spanair était « une tragédie inévitable » en raison de son principe de fonctionnement, et les a exhorté à venir travailler pour lui, mais qu’il leur faudrait pour cela accepter les conditions de travail et de rémunération régies par le code irlandais. En outre, il leur était demandé d’ouvrir un compte à Gibraltar s’ils voulaient percevoir leur salaire… La patron de Ryanair a finalement réussi à rentrer dans la zone d’embarquement sous les insultes de syndicalistes de Spanair très remontés. « Toute publicité gratuite est la bienvenue pour Ryanair », a-t-il ensuite commenté.