Une publicité de Ryanair, montrant une hôtesse en lingerie et vantant les tarifs imbattables de la low cost, ne pourra plus être placardée ou publiée dans les journaux, selon une décision de l’Advertising Standards Authority (ASA). Le mélange des genres n’a pas plu à l’Advertising Standards Authority (ASA) qui était saisie par 17 plaintes officielles ainsi qu’une pétition en ligne d’au moins 5 000 mille signatures, cette dernière étant emmenée par un membre d’équipage seulement connu sous le nom de Ghada (le nom de son employeur reste inconnu). L’autorité de la publicité en Grande-Bretagne a donc jugé de « sexiste » cette publicité, déjà apparue sur des journaux nationaux comme The Guardian, The Telegraph ou The Independant, l’interdisant de fait, d’affichage. Qu’y voit-on dans cette publicité ? En haut de l’affiche, est inscrit « Red hot fares » (des tarifs très chauds). Dessous l’inscription sous forme  de graffiti, « and crews » (et l’équipage). La majeure partie de l’affiche est occupée par le prix low cost de 9,99 livres et surtout d’une hôtesse de l’air, qui pose en petite tenue (soutien-gorge et slip), dans une pose très western mais en version saloon, avec son pouce à l’intérieur du slip comme le ferait un cow boy avec sa ceinture de révolver. Cette image, publiée dans la page de février du calendrier 2012 de Ryanair (Ornella February), a plus particulièrement choqué les censeurs de l’ASA, qui l'ont qualifiée de « sexuellement suggestive ». Enfin, en bas de l’affiche, une mention incite à l’achat de ce calendrier Ryanair, dont les bénéfices sont reversés à des œuvres de charité, est-il précisé sobrement. Le mélange des genres a donc déplu au chien de garde publicitaire britannique qui considère  que la « plupart des lecteurs vont interpréter ces images, en relation avec le texte, soit « des tarifs et un équipage très chaud » » et que les hôtesses de l’air de Ryanair seront assimilées à ce « comportement sexuellement suggestif ». Dans la pétition en ligne sur le site change.org, on peut lire des commentaires personnels de PNC outrés comme le suivant : « La sécurité est notre priorité numéro un, pas la marque de nos sous-vêtements… Aucune profession n’échapperait à dépeindre des femmes de cette façon. »