En Europe, les passagers dont le vol à trois heures de retard peuvent prétendre à une indemnisation de la part de leur compagnie aérienne, selon la Cour Européenne de Justice (CEJ). Le droit des passagers aériens en Europe reste bien protégé. L’avocat général de la CEJ a en effet confirmé mardi dernier 15 mai 2012 que les passagers des vols retardés sont assimilés aux passagers de vols annulés. A moins « d’une circonstance exceptionnelle », s’ils atteignent leur destination avec au moins trois de retard, ils peuvent donc demander une indemnisation à leur compagnie. L’avocat devait se prononcer sur un arrêt de la Cour rendu en novembre 2009, dans lequel elle affirmait que les passagers concernés par des retards de vol d'au moins trois heures pouvaient prétendre aux mêmes indemnisations que ceux concernés par des annulations. Il s'agit de garantir un niveau élevé de protection des passagers aériens. Plusieurs compagnies aériennes contestaient cette interprétation. Bien que l’avis de l’avocat général ne soit pas contraignant, les juges de la CEJ vont dans le même sens que lui dans 80% des affaires.