Le rapport final du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) sur le crash du vol AF447 entre Rio et Paris, dévoilé le 5 juillet 2012, a décrit un enchainement de facteurs techniques et humains. Il a suscité les réactions suivantes du constructeur Airbus, mis en examen pour homicide involontaire, celles de la compagnie aérienne Air France et des familles étant détaillées dans des articles séparés. Prenant acte du rapport, Airbus rappelle qu’en « soutien à l’enquête du BEA et en collaboration avec Air France » il a contribué « sans relâche à l’enquête technique depuis le premier jour ». Le constructeur ajoute : « animées par la volonté collective de continuer à faire progresser la sécurité aérienne et par leur engagement à en tirer les leçons pour les appliquer à l’ensemble de l’industrie aéronautique, les parties n’ont pas ménagé leurs efforts pour parvenir à une compréhension complète de ce tragique événement, pour l’ensemble des usagers des transports aériens, et par respect à l’égard des passagers et membres d’équipage disparus ». Airbus explique que « sans attendre ce rapport final, le groupe a déjà commencé à travailler au niveau industriel afin de renforcer les exigences relatives à la résistance des sondes Pitot et en apportant un support actif aux fonctions associées ». La publication du rapport final du BEA « fournit aujourd’hui l’occasion de réfléchir aux leçons à tirer de ce drame et aux mesures à prendre pour éviter qu’un tel accident ne se reproduise ». Airbus va « étudier ce rapport en détail et prendra toutes les mesures qui permettront de contribuer à cet effort collectif en faveur de l’optimisation de la sécurité aérienne ». Et le constructeur exprime une nouvelle fois « sa profonde sympathie envers toutes celles et tous ceux qui ont perdu un membre de leur famille, un ami ou un proche dans ce tragique accident ». L’accident de l’Airbus A330-200 d’Air France avait causé la mort des 228 personnes à bord le 1er juin 2009.