La grève des contrôleurs aériens lancée par l’USAC-CGT ne semble toucher ce mardi matin que l’aéroport de Nice, où une dizaine de vols sont annulés. Le mouvement de grève, lancé hier à 20h00 par le premier syndicat de la DGAC et qui doit se poursuivre jusqu’à demain 7h00, ne semble perturber pour l’instant que l’aéroport niçois, sans qu’il soit possible d’affirmer que les annulations sont toutes dues à la grève/ Le site internet de Nice – Côte d’Azur affichait le 23 octobre 2012 à l’aube dix rotations annulées, par ordre chronologique Monarch Airlines (Birmingham), British Airways / BMI (Londres – Heathrow, 2 rotations), Blue Panorama (Rome), airBaltic (Riga), Lufthansa (Düsseldorf), LOT Polish Airlines (Varsovie), Austrian Airlines (Vienne), Air France / Alitalia (Venise), et Iberia (Barcelone). Le programme de vol de Lyon – Saint Exupéry était peu perturbé au moment d’écrire ces lignes, avec quelques « retards indéterminés » à l’arrivée de Barcelone, Biarritz ou Marseille (Air France). Même constatation à Paris – CDG, Orly, Lille. En revanche une rotation est annulée à Toulouse (AF vers Venise) et deux autres à l’EuroAirport de Bâle – Mulhouse (British Airways depuis Heathrow, TUIfly depuis Düsseldorf). A noter que la low cost easyJet, qui comme les autres estime que l’impact de la grève n’est pas clair, avertit ses passagers que le brouillard dans le sud de l’Angleterre « est en train d’engendrer des perturbations considérables de l’horaire de vols ». Ce qui pourrait expliquer les annulations de liaisons par British Airways au départ d’Heathrow. Le site de Ryanair en revanche ne mentionne aucun impact, tandis que Jet2 anticipe quelques retards y compris pour des vols traversant l’espace aérien français. L’USAC-CGT entend ainsi protester contre la réduction des effectifs, une centaine de postes prévus, l’externalisation des missions ou la création de directions interrégionales (DIRNA) qui permettront à la DGCA « des économies d’échelle ». Le syndicat justifie son action en rappelant « le sinistre décompte : - 584 postes sur les trois dernières années, fermetures de services (plan basses couches), centralisation des fonctions support, rationalisation des maintenances opérationnelles, fermetures des garages, arrêt des recrutements ouvriers ».